L'Akrite. L'épopée byzantine de Digénis Akritas suivies du Chant d'Armouris. Versions grecque et slave
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- Nombre de pages253
- PrésentationBroché
- Poids0.3 kg
- Dimensions12,4 cm × 19,8 cm × 1,8 cm
- ISBN2-914777-00-0
- EAN9782914777001
- Date de parution17/10/2002
- ÉditeurAnacharsis
Résumé
L'épopée de Digénis Akritas occupe, pour la civilisation byzantine, un peu la même place que les Mille et Une Nuits pour l'Islam classique ou que l'Iliade pour la Grèce antique.
On y assiste aux exploits d'un héros à la stature herculéenne, fils d'un émir arabe de Syrie et d'une noble byzantine, le long du fleuve Euphrate, dont on dit qu'il prend sa source au Paradis. Digénis - " celui qui est né de deux races " - y affronte fauves, brigands, dragons et amazones, enlève sa belle, qui lui vouera un amour inconditionnel. Au terme d'une vie de luttes et de cavalcades effrénées, il devient L'Akrite, " L'homme de la frontière ", à la fois le gardien et le symbole vivant du monde des confins.
Composé en grec sans doute au XIIe siècle, imprégné des souvenirs devenus légendaires des combats multiséculaires entre Byzance et l'Islam, le Digénis, chant de l'honneur guerrier, est aussi un poème de la vie fulgurante, aux accents tragiques.
C'est cette dimension à la fois merveilleuse et profondément humaine qui lui valut son succès et qui conduisit, au XIVe siècle, à l'élaboration d'une version slave, inspirée des récits et contes oraux - tel le Chant d'Armouris - qui circulaient d'un bout à l'autre de l'Empire byzantin, du Danube aux confins anatoliens.
La traduction de l'épopée, respectueuse du rythme et de la rugosité du langage populaire, nous dévoile la saveur d'une Byzance où tempête le souffle de la vie, loin des archétypes qui la veulent figée dans la préciosité.
L'épopée de Digénis Akritas occupe, pour la civilisation byzantine, un peu la même place que les Mille et Une Nuits pour l'Islam classique ou que l'Iliade pour la Grèce antique.
On y assiste aux exploits d'un héros à la stature herculéenne, fils d'un émir arabe de Syrie et d'une noble byzantine, le long du fleuve Euphrate, dont on dit qu'il prend sa source au Paradis. Digénis - " celui qui est né de deux races " - y affronte fauves, brigands, dragons et amazones, enlève sa belle, qui lui vouera un amour inconditionnel. Au terme d'une vie de luttes et de cavalcades effrénées, il devient L'Akrite, " L'homme de la frontière ", à la fois le gardien et le symbole vivant du monde des confins.
Composé en grec sans doute au XIIe siècle, imprégné des souvenirs devenus légendaires des combats multiséculaires entre Byzance et l'Islam, le Digénis, chant de l'honneur guerrier, est aussi un poème de la vie fulgurante, aux accents tragiques.
C'est cette dimension à la fois merveilleuse et profondément humaine qui lui valut son succès et qui conduisit, au XIVe siècle, à l'élaboration d'une version slave, inspirée des récits et contes oraux - tel le Chant d'Armouris - qui circulaient d'un bout à l'autre de l'Empire byzantin, du Danube aux confins anatoliens.
La traduction de l'épopée, respectueuse du rythme et de la rugosité du langage populaire, nous dévoile la saveur d'une Byzance où tempête le souffle de la vie, loin des archétypes qui la veulent figée dans la préciosité.