L'Aide Sociale à l'Enfance et les jeunes majeurs. Comment concilier protection et pratique contractuelle ?

Par : Céline Jung

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages174
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.225 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,3 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-296-11866-9
  • EAN9782296118669
  • Date de parution07/06/2010
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Suite à l'abaissement de la majorité en 1974, les missions de protection de l'enfance peuvent être élargies aux majeurs âgés de 18 à 21 ans qui rencontrent des difficultés d'insertion sociale ou professionnelle faute de ressources ou de soutien familial. Cette aide, communément appelée "contrat jeune majeur", s'appuie sur la technique du contrat. Elle s'inscrit, au début des années 1980, dans un processus de rénovation de l'Aide Sociale à l'Enfance et de ses rapports avec les familles, puis, à la fin de cette décennie, dans le champ de l'insertion avec l'instauration du contrat d'insertion lié au RMI.
L'articulation de cette pratique avec l'ambition de la protection ne va pas de soi : l'aide aux jeunes majeurs, par le biais du contrat, n'est-elle pas recouverte par des techniques et des visées qui la dénaturent ? Cette technicisation a-t-elle, en se développant, modifié les places dans la relation éducative ? Cette "responsabilisation" du sujet permet-elle une plus grande protection des plus vulnérables ?
Suite à l'abaissement de la majorité en 1974, les missions de protection de l'enfance peuvent être élargies aux majeurs âgés de 18 à 21 ans qui rencontrent des difficultés d'insertion sociale ou professionnelle faute de ressources ou de soutien familial. Cette aide, communément appelée "contrat jeune majeur", s'appuie sur la technique du contrat. Elle s'inscrit, au début des années 1980, dans un processus de rénovation de l'Aide Sociale à l'Enfance et de ses rapports avec les familles, puis, à la fin de cette décennie, dans le champ de l'insertion avec l'instauration du contrat d'insertion lié au RMI.
L'articulation de cette pratique avec l'ambition de la protection ne va pas de soi : l'aide aux jeunes majeurs, par le biais du contrat, n'est-elle pas recouverte par des techniques et des visées qui la dénaturent ? Cette technicisation a-t-elle, en se développant, modifié les places dans la relation éducative ? Cette "responsabilisation" du sujet permet-elle une plus grande protection des plus vulnérables ?