L'agir litteraire. Le beau risque d'écrire et de lire
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages222
- PrésentationBroché
- Poids0.375 kg
- Dimensions17,0 cm × 21,0 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-7535-1051-7
- EAN9782753510517
- Date de parution18/03/2010
- CollectionAesthetica
- ÉditeurPU Rennes
Résumé
Le moindre des égards que nous devions à une oeuvre de la littérature ou des autres arts, c'est de lui reconnaître, par provision, une double nécessité : une nécessité interne par laquelle elle est justement une oeuvre, une nécessité externe qui la motive, la justifie et l'insère dans l'ordre de la vie et de l'existence. Mais justement, et parce qu'elle relève profondément de l'agir humain, nous devrions aussi nous rappeler qu'à l'origine, l'œuvre littéraire comme toutes les oeuvres d'art était contingente, improbable et en quelque sorte miraculeuse. Comment penser alors la contradiction qui fait de chaque oeuvre un objet d'études ou de contemplation et en même temps une aventure chèrement payée et toujours risquée ? Comment penser l'oeuvre littéraire principalement au sein de sa propre fragilité : de cette fragilité qu'elle semble dépasser mais aussi conserver en elle et même reconduire parmi nous, ne serait-ce que parce qu'elle se trouve sans cesse suspendue à nos lectures, c'est-à-dire à nos ferveurs, nos humeurs, nos pensées et même nos trahisons ?
Le moindre des égards que nous devions à une oeuvre de la littérature ou des autres arts, c'est de lui reconnaître, par provision, une double nécessité : une nécessité interne par laquelle elle est justement une oeuvre, une nécessité externe qui la motive, la justifie et l'insère dans l'ordre de la vie et de l'existence. Mais justement, et parce qu'elle relève profondément de l'agir humain, nous devrions aussi nous rappeler qu'à l'origine, l'œuvre littéraire comme toutes les oeuvres d'art était contingente, improbable et en quelque sorte miraculeuse. Comment penser alors la contradiction qui fait de chaque oeuvre un objet d'études ou de contemplation et en même temps une aventure chèrement payée et toujours risquée ? Comment penser l'oeuvre littéraire principalement au sein de sa propre fragilité : de cette fragilité qu'elle semble dépasser mais aussi conserver en elle et même reconduire parmi nous, ne serait-ce que parce qu'elle se trouve sans cesse suspendue à nos lectures, c'est-à-dire à nos ferveurs, nos humeurs, nos pensées et même nos trahisons ?