Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce roman publié en 1907 nous entraîne dans les quartiers louches de Londres, où militants anarchistes et socialistes composent un microcosme agité...
Lire la suite
Ce roman publié en 1907 nous entraîne dans les quartiers louches de Londres, où militants anarchistes et socialistes composent un microcosme agité et dérisoire, infesté de mouchards, tandis que les chancelleries tirent les ficelles au profit des intérêts diplomatiques du moment.
C'est un attentat contre l'institut de Greenwich - le lieu de passage du célèbre méridien - qui amena le romancier à imaginer l'extraordinaire trio formé par Adolphe Verloc, l'agent provocateur, sa femme Winnie et le malheureux Stevie, son beau-frère légèrement demeuré, qu'elle a gardé sous sa protection. Trois personnages jetés dans une intrigue qui les dépasse, où le cynisme et la veulerie des manipulateurs font contrepoint à la peinture d'une passion émouvante, quasi maternelle.
De cette histoire atroce, contée avec un humour qui en rehausse la noirceur, Jorge Luis Borges disait qu'elle était le meilleur des romans policiers qu'on ait jamais écrits.