L'âge séculier
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- Nombre de pages1340
- PrésentationBroché
- Poids1.064 kg
- Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 4,0 cm
- ISBN978-2-02-097616-9
- EAN9782020976169
- Date de parution17/03/2011
- CollectionLes Livres du Nouveau Monde
- ÉditeurSeuil
- TraducteurPatrick Savidan
Résumé
Il est d’usage de dire que nous appartenons à un « âge séculier ». Nous, c’est-à-dire les membres des sociétés occidentales modernes, dont, qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore, les églises se vident. Comment est-on passé d’un temps, pas si lointain, où il était pratiquement inconcevable de ne pas croire en Dieu, à l’époque actuelle, où la foi n’est plus qu’une possibilité parmi d’autres et va jusqu’à susciter la commisération ? L’une des explications les plus courantes de cette évolution consiste à affirmer qu’à la faveur des progrès de la science, la vérité aurait finalement triomphé de l’illusion, nous poussant à ne chercher qu’en nous-mêmes notre raison d’être et les conditions de notre épanouissement ici-bas. En révélant les impensés de ce récit classique de la victoire de l’humanisme qui fait du « désenchantement du monde » la seule clé de l’énigme, Charles Taylor entreprend une relecture intégrale de la modernité. Loin d’être une « soustraction » de la religion, la sécularisation est un processus de redéfinition de la croyance qui a vu se multiplier les options spirituelles. Si plus aucune n’est en mesure de s’imposer, les impasses du « matérialisme » et les promesses déçues de la modernité continuent d’éveiller une quête de sens.
Il est d’usage de dire que nous appartenons à un « âge séculier ». Nous, c’est-à-dire les membres des sociétés occidentales modernes, dont, qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore, les églises se vident. Comment est-on passé d’un temps, pas si lointain, où il était pratiquement inconcevable de ne pas croire en Dieu, à l’époque actuelle, où la foi n’est plus qu’une possibilité parmi d’autres et va jusqu’à susciter la commisération ? L’une des explications les plus courantes de cette évolution consiste à affirmer qu’à la faveur des progrès de la science, la vérité aurait finalement triomphé de l’illusion, nous poussant à ne chercher qu’en nous-mêmes notre raison d’être et les conditions de notre épanouissement ici-bas. En révélant les impensés de ce récit classique de la victoire de l’humanisme qui fait du « désenchantement du monde » la seule clé de l’énigme, Charles Taylor entreprend une relecture intégrale de la modernité. Loin d’être une « soustraction » de la religion, la sécularisation est un processus de redéfinition de la croyance qui a vu se multiplier les options spirituelles. Si plus aucune n’est en mesure de s’imposer, les impasses du « matérialisme » et les promesses déçues de la modernité continuent d’éveiller une quête de sens.