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"C'est en poussant à l'extrême le particulier que, bien souvent, on touche au général ; en exhibant le coefficient personnel au grand jour que l'on permet le calcul de l'erreur, en portant la subjectivité à son comble qu'on atteint à l'objectivité." Ces lignes de Michel Leiris dans Miroir de l'Afrique justifieraient à elles seules, s'il le fallait, l'entreprise autobiographique de L'Age d'homme et tout l'au-delà de cette écriture de soi.
L'essai de Robert Bréchon ouvre l'atelier de Leiris et montre comment L'Age d'homme, livre à la fois verrouillé dans sa construction et ouvert par le don qu'il fait de sa propre incomplétude, est polymorphe et donc inépuisable. Il analyse comment ce récit inclassable, entre théâtre du moi et scène de l'humain, participe de l'auto-analyse, du photo-montage et de la confession.