L'Afrique en procès d'elle-même

Par : Koro Traoré

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  • Nombre de pages91
  • PrésentationBroché
  • Poids0.105 kg
  • Dimensions11,5 cm × 21,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-35472-182-4
  • EAN9782354721824
  • Date de parution01/09/2012
  • ÉditeurGolias éditions
  • PréfacierAminata Traoré

Résumé

L'indépendance des pays africains dans la décennie 1960 avait été saluée comme la fin d'une longue nuit d'oppression, fondatrice d'un comportement d'exemplarité, la sanction de l'échec du système des valeurs occidentales et de l'humanisme blanc. Au regard de sa propre histoire, le continent ayant fait l'objet de la plus forte dépossession avec l'Amérique latine et l'Océanie, l'Afrique se devait de forger ses propres repères, faire prévaloir son authenticité et sa spécificité, de s'immuniser des dérives mortifères, en guise d'antidote à cinq siècles d'esclavage, de traite négrière, d'exploitation.
Ce livre ne se propose pas de faire le procès du colonialisme, un exercice fastidieux au regard de la considérable production en ce domaine, mais le procès de l'Afrique par elle-même. Les repentances répétitives sont de peu de valeurs face à une thérapie qui fasse oeuvre de prophylaxie sociale. Les blessures de l'Afrique doivent être pansées par elle-même.
L'indépendance des pays africains dans la décennie 1960 avait été saluée comme la fin d'une longue nuit d'oppression, fondatrice d'un comportement d'exemplarité, la sanction de l'échec du système des valeurs occidentales et de l'humanisme blanc. Au regard de sa propre histoire, le continent ayant fait l'objet de la plus forte dépossession avec l'Amérique latine et l'Océanie, l'Afrique se devait de forger ses propres repères, faire prévaloir son authenticité et sa spécificité, de s'immuniser des dérives mortifères, en guise d'antidote à cinq siècles d'esclavage, de traite négrière, d'exploitation.
Ce livre ne se propose pas de faire le procès du colonialisme, un exercice fastidieux au regard de la considérable production en ce domaine, mais le procès de l'Afrique par elle-même. Les repentances répétitives sont de peu de valeurs face à une thérapie qui fasse oeuvre de prophylaxie sociale. Les blessures de l'Afrique doivent être pansées par elle-même.