L'Afrique Desenchantee 1, Societes Et Strategies En Transition En Afrique Tropicale
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- Nombre de pages376
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.514 kg
- Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,2 cm
- ISBN2-7475-1068-9
- EAN9782747510684
- Date de parution01/06/2001
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Analyser les sociétés et les stratégies de transition en Afrique, c'est scruter le désenchantement de ses mondes ruraux. Le développement impose à la tradition des mutations marquées au sceau de la nostalgie. Le passage d'une société à une autre s'effectue à travers des contradictions historiques qui développent une rationalisation croissante. Telle est l'hypothèse directrice de cette étude comparative, qui porte sur huit sociétés au sud du Sahara.
Les conclusions des analyses se développent sur le triple plan des faits historiques comparés, du détour théorique nécessaire à leur interprétation et des indications stratégiques qui en découlent. Des faits on passe aux problèmes, pour revenir aux difficultés. Comment donc caractériser les sociétés qui se forment, en Afrique tropicale, du fait de la colonisation et après elle ? Le développement des forces productives induit des changements qualitatifs dans les rapports de travail, où s'actualisent de plus en plus les conflits fondamentaux.
La faiblesse relative de ce processus empêche cependant les efforts africains d'aboutir à un modèle propre de socialisme. Une visée nationale et globale représente en fait le maximum de conscience possible dans ces conditions. Ce qui explique que le socialisme africain ne puisse être le plus souvent qu'un capitalisme d'Etat. Peut-on, et comment, "sauter" ce capitalisme ? Le passage au socialisme ne suppose-t-il pas une crise de croissance capitaliste ? C'est poser là le problème du contenu social de l'état de "démocratie nationale".
Les conclusions des analyses se développent sur le triple plan des faits historiques comparés, du détour théorique nécessaire à leur interprétation et des indications stratégiques qui en découlent. Des faits on passe aux problèmes, pour revenir aux difficultés. Comment donc caractériser les sociétés qui se forment, en Afrique tropicale, du fait de la colonisation et après elle ? Le développement des forces productives induit des changements qualitatifs dans les rapports de travail, où s'actualisent de plus en plus les conflits fondamentaux.
La faiblesse relative de ce processus empêche cependant les efforts africains d'aboutir à un modèle propre de socialisme. Une visée nationale et globale représente en fait le maximum de conscience possible dans ces conditions. Ce qui explique que le socialisme africain ne puisse être le plus souvent qu'un capitalisme d'Etat. Peut-on, et comment, "sauter" ce capitalisme ? Le passage au socialisme ne suppose-t-il pas une crise de croissance capitaliste ? C'est poser là le problème du contenu social de l'état de "démocratie nationale".
Analyser les sociétés et les stratégies de transition en Afrique, c'est scruter le désenchantement de ses mondes ruraux. Le développement impose à la tradition des mutations marquées au sceau de la nostalgie. Le passage d'une société à une autre s'effectue à travers des contradictions historiques qui développent une rationalisation croissante. Telle est l'hypothèse directrice de cette étude comparative, qui porte sur huit sociétés au sud du Sahara.
Les conclusions des analyses se développent sur le triple plan des faits historiques comparés, du détour théorique nécessaire à leur interprétation et des indications stratégiques qui en découlent. Des faits on passe aux problèmes, pour revenir aux difficultés. Comment donc caractériser les sociétés qui se forment, en Afrique tropicale, du fait de la colonisation et après elle ? Le développement des forces productives induit des changements qualitatifs dans les rapports de travail, où s'actualisent de plus en plus les conflits fondamentaux.
La faiblesse relative de ce processus empêche cependant les efforts africains d'aboutir à un modèle propre de socialisme. Une visée nationale et globale représente en fait le maximum de conscience possible dans ces conditions. Ce qui explique que le socialisme africain ne puisse être le plus souvent qu'un capitalisme d'Etat. Peut-on, et comment, "sauter" ce capitalisme ? Le passage au socialisme ne suppose-t-il pas une crise de croissance capitaliste ? C'est poser là le problème du contenu social de l'état de "démocratie nationale".
Les conclusions des analyses se développent sur le triple plan des faits historiques comparés, du détour théorique nécessaire à leur interprétation et des indications stratégiques qui en découlent. Des faits on passe aux problèmes, pour revenir aux difficultés. Comment donc caractériser les sociétés qui se forment, en Afrique tropicale, du fait de la colonisation et après elle ? Le développement des forces productives induit des changements qualitatifs dans les rapports de travail, où s'actualisent de plus en plus les conflits fondamentaux.
La faiblesse relative de ce processus empêche cependant les efforts africains d'aboutir à un modèle propre de socialisme. Une visée nationale et globale représente en fait le maximum de conscience possible dans ces conditions. Ce qui explique que le socialisme africain ne puisse être le plus souvent qu'un capitalisme d'Etat. Peut-on, et comment, "sauter" ce capitalisme ? Le passage au socialisme ne suppose-t-il pas une crise de croissance capitaliste ? C'est poser là le problème du contenu social de l'état de "démocratie nationale".