L'Afrique des démocraties matrimoniales et des oligarchies rentières
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages164
- PrésentationBroché
- Poids0.22 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-296-55555-6
- EAN9782296555556
- Date de parution01/11/2011
- CollectionPensée africaine
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierYves Alexandre Chouala
- PostfacierMarc Mvé Bekale
Résumé
En Afrique, le régime présidentiel a dérivé vers un système
hyper-présidentiel qui nuit à l'expression démocratique en
raison d'une concentration des pouvoirs. Ce modèle politique,
d'essence despotique, s'est consolidé avec l'instauration des
élections à un tour qui ont achevé de décrédibiliser une
démocratie déjà formelle. Fort de ce constat, le présent
ouvrage examine le phénomène de succession de cour ou
dynastique qui s'opère aujourd'hui en Afrique par une
transmission filiale du pouvoir.
Il y a ainsi un glissement insidieux vers un "Etat familial", une monarchisation rampante du pouvoir au détriment de la légitimité électorale propre à toute démocratie. Ainsi les dernières transitions politiques auxquelles on a assisté ont inauguré une ère d'alternance héréditaire ayant mis à mal l'émergence de véritables régimes démocratiques. Elles constituent un abaissement absolument invraisemblable de la post-démocratisation.
Le problème fondamental de la démocratie en Afrique est que le rééquilibrage du système gouvernant patrimonial d'aujourd'hui se fait avec une élite féodale qui a participé à son déséquilibre hier. A l'évidence, l'entrée de l'Afrique noire dans la modernité passe par un effort de déconstruction d'un système patrimonial dominé par une élite rentière.
Il y a ainsi un glissement insidieux vers un "Etat familial", une monarchisation rampante du pouvoir au détriment de la légitimité électorale propre à toute démocratie. Ainsi les dernières transitions politiques auxquelles on a assisté ont inauguré une ère d'alternance héréditaire ayant mis à mal l'émergence de véritables régimes démocratiques. Elles constituent un abaissement absolument invraisemblable de la post-démocratisation.
Le problème fondamental de la démocratie en Afrique est que le rééquilibrage du système gouvernant patrimonial d'aujourd'hui se fait avec une élite féodale qui a participé à son déséquilibre hier. A l'évidence, l'entrée de l'Afrique noire dans la modernité passe par un effort de déconstruction d'un système patrimonial dominé par une élite rentière.
En Afrique, le régime présidentiel a dérivé vers un système
hyper-présidentiel qui nuit à l'expression démocratique en
raison d'une concentration des pouvoirs. Ce modèle politique,
d'essence despotique, s'est consolidé avec l'instauration des
élections à un tour qui ont achevé de décrédibiliser une
démocratie déjà formelle. Fort de ce constat, le présent
ouvrage examine le phénomène de succession de cour ou
dynastique qui s'opère aujourd'hui en Afrique par une
transmission filiale du pouvoir.
Il y a ainsi un glissement insidieux vers un "Etat familial", une monarchisation rampante du pouvoir au détriment de la légitimité électorale propre à toute démocratie. Ainsi les dernières transitions politiques auxquelles on a assisté ont inauguré une ère d'alternance héréditaire ayant mis à mal l'émergence de véritables régimes démocratiques. Elles constituent un abaissement absolument invraisemblable de la post-démocratisation.
Le problème fondamental de la démocratie en Afrique est que le rééquilibrage du système gouvernant patrimonial d'aujourd'hui se fait avec une élite féodale qui a participé à son déséquilibre hier. A l'évidence, l'entrée de l'Afrique noire dans la modernité passe par un effort de déconstruction d'un système patrimonial dominé par une élite rentière.
Il y a ainsi un glissement insidieux vers un "Etat familial", une monarchisation rampante du pouvoir au détriment de la légitimité électorale propre à toute démocratie. Ainsi les dernières transitions politiques auxquelles on a assisté ont inauguré une ère d'alternance héréditaire ayant mis à mal l'émergence de véritables régimes démocratiques. Elles constituent un abaissement absolument invraisemblable de la post-démocratisation.
Le problème fondamental de la démocratie en Afrique est que le rééquilibrage du système gouvernant patrimonial d'aujourd'hui se fait avec une élite féodale qui a participé à son déséquilibre hier. A l'évidence, l'entrée de l'Afrique noire dans la modernité passe par un effort de déconstruction d'un système patrimonial dominé par une élite rentière.