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L'Afghanistan vit depuis quarante ans au rythme des guerres, des destructions du patrimoine, des attentats, des migrations. Des artistes autodidactes - car ils ont grandi sous le régime des talibans, donc sans avoir vu d'images - ou formés dans des pays de migrations semblent être au seuil de tous les possibles, sans héritage à assumer, ni classicisme avec lequel rompre. Kharmohra - du nom d'une glande extraite du cou de l'âne qui, en séchant, se durcit comme de la pierre et, dit-on, procure le bonheur tout en réalisant les voeux les plus intimes - donne à voir cette création contemporaine, loin des attentes romantiques souvent portées en Occident vis-à-vis de l'Afghanistan.