L'activité des demandeurs d'asile. Se reconstruire en exil

Par : Alexandra Felder
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  • Nombre de pages243
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.174 kg
  • Dimensions11,2 cm × 17,1 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-7492-5331-2
  • EAN9782749253312
  • Date de parution27/10/2016
  • CollectionClinique du travail
  • ÉditeurErès

Résumé

Cet ouvrage déplace les regards portés sur les réfugiés. Il éclaire les trajectoires singulières de construction de soi en exil, à travers les activités des demandeurs d'asile. Sans sous-estimer le poids des contraintes, des déterminations sociales majeures ici, il montre que l'important n'est pas seulement le traitement qui est fait aux réfugiés, mais ce qu'ils font eux-mêmes de ce qu'on fait d'eux.
Cet ouvrage sur l'exil offre une perspective inédite : il cherche à comprendre comment se fabrique cette « endurance » des demandeurs d'asile à supporter des conditions difficiles – obstacles relatifs aux conditions juridiques d'obtention du droit de séjour, adversité de la vie en précarité, ébranlement des assises psychiques, et confrontation à de nouveaux codes sociaux et culturels – et la possibilité de s'en dégager.
En suivant le fil des activités déployées par les exilés pour résister à l'assignation, à l'attente, à la précarité, l'auteur montre comment ils participent à une construction commune du monde avec autrui et se soustraient ainsi à leur enfermement dans une identité négative, celle du marginal et du dépendant, « objet » de traitement.
Cet ouvrage déplace les regards portés sur les réfugiés. Il éclaire les trajectoires singulières de construction de soi en exil, à travers les activités des demandeurs d'asile. Sans sous-estimer le poids des contraintes, des déterminations sociales majeures ici, il montre que l'important n'est pas seulement le traitement qui est fait aux réfugiés, mais ce qu'ils font eux-mêmes de ce qu'on fait d'eux.
Cet ouvrage sur l'exil offre une perspective inédite : il cherche à comprendre comment se fabrique cette « endurance » des demandeurs d'asile à supporter des conditions difficiles – obstacles relatifs aux conditions juridiques d'obtention du droit de séjour, adversité de la vie en précarité, ébranlement des assises psychiques, et confrontation à de nouveaux codes sociaux et culturels – et la possibilité de s'en dégager.
En suivant le fil des activités déployées par les exilés pour résister à l'assignation, à l'attente, à la précarité, l'auteur montre comment ils participent à une construction commune du monde avec autrui et se soustraient ainsi à leur enfermement dans une identité négative, celle du marginal et du dépendant, « objet » de traitement.