Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La métaphysique est cette partie de la philosophie qui s'interroge sur les causes les plus profondes de la réalité. Elle les trouve dans les choses...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
La métaphysique est cette partie de la philosophie qui s'interroge sur les causes les plus profondes de la réalité. Elle les trouve dans les choses elles-mêmes, mais aussi dans une cause séparée du monde que l'on appelle Dieu. Comment s'articule cette double causalité ? Faut-il réduire la causalité divine pour promouvoir la causalité des créatures ? Faut-il au contraire, comme le fait l'occasionnalisme, réduire la causualité des créatures pour manifester la causalité divine ? Ni l'un, ni l'autre. La doctrine de l'efficace des causes secondes montre en effet que cette dépendance des êtres par rapport à une cause première transcendante, loin de les priver d'efficacité, au contraire la justifie et la fonde. Il revient à saint Thomas d'Aquin d'avoir jeté les fondements ontologiques et théologiques de l'action des créatures, notamment face à l'occasionnalisme de certains théologiens musulmans qui supprimaient l'efficacité des créatures, et face aux positions d'inspiration platonicienne qui l'atténuaient. Mais cette position devait essuyer les assauts de l'occasionnalisme moderne, dont Malebranche est le représentant éminent.
Il ne suffit pas de vouloir fonder la doctrine de l'efficace des causes secondes sur une théologie. Il faut commencer par l'ontologie, où déjà à ce niveau, l'on peut contempler la richesse de la causalité qui se décline sur quatre modes - causalité matérielle, causalité formelle, causalité efficiente, causalité finale - et qui trouve dans l'être même son fondement. L'ontologie nous ouvre alors la porte de la théologie. Par l'analogie, l'esprit remonte jusqu'à la cause de tout ce qui est - l'Etre même subsistant par soi -, pour y voir la cause ultime de l'action des créatures. L'on voit alors que Dieu cause la causalité même de la créature, parce qu'il la cause dans son être même, et que l'agir procède de l'être même de la créature.
Sommaire
L'EFFICACE DES CAUSES SECONDES, DE SAINT THOMAS A BLONDEL
Michel FERRANDI, né en 1963, est agrégé et docteur en philosophie. Il enseigne au lycée Bonaparte à Toulon, au séminaire de la Castille et à l'université de Nice.