L'action collective des jeunes maghrébins en France

Par : Adil Jazouli

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  • Nombre de pages215
  • PrésentationBroché
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,1 cm
  • ISBN2-85802-688-2
  • EAN9782858026883
  • Date de parution01/10/1986
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Suivant l'hypothèse de l'auteur, c'est grâce aux grands mouvements sociaux ou politiques qui ont traversé la société française, que celle-ci a pu exercer sa capacité et son pouvoir intégrateurs. Il n'existe pas d'intégration sociale sans la possibilité de "se positionner" au-dedans de la société (et non, face à elle) en s'intégrant à l'un ou l'autre mouvement social et politique qui la traverse. D'après cette hypothèse, un étranger devient français en s'intégrant d'abord, non pas à la France en général, mais en faveur d'une France contre une autre.
Face au vide social qui ne leur permet pas l'insertion dans les espaces intégrateurs où opéraient, dans le passé, les mouvements sociaux et politiques, et face au refus qu'oppose l'institution à leur accession à la pleine citoyenneté, quel interlocuteur privilégié reste-t-il aux jeunes maghrébins, sinon le garant de l'Etat de droit, le président de la République lui-même ? Quelle action collective peuvent-ils développer, sinon une action contestataire, surtout vis-à-vis des institutions qui "fusionnent" le plus avec l'Etat, la police et l'appareil judiciaire ?
Suivant l'hypothèse de l'auteur, c'est grâce aux grands mouvements sociaux ou politiques qui ont traversé la société française, que celle-ci a pu exercer sa capacité et son pouvoir intégrateurs. Il n'existe pas d'intégration sociale sans la possibilité de "se positionner" au-dedans de la société (et non, face à elle) en s'intégrant à l'un ou l'autre mouvement social et politique qui la traverse. D'après cette hypothèse, un étranger devient français en s'intégrant d'abord, non pas à la France en général, mais en faveur d'une France contre une autre.
Face au vide social qui ne leur permet pas l'insertion dans les espaces intégrateurs où opéraient, dans le passé, les mouvements sociaux et politiques, et face au refus qu'oppose l'institution à leur accession à la pleine citoyenneté, quel interlocuteur privilégié reste-t-il aux jeunes maghrébins, sinon le garant de l'Etat de droit, le président de la République lui-même ? Quelle action collective peuvent-ils développer, sinon une action contestataire, surtout vis-à-vis des institutions qui "fusionnent" le plus avec l'Etat, la police et l'appareil judiciaire ?