L'action

Par : Philippe Fontaine

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages207
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7298-3462-3
  • EAN9782729834623
  • Date de parution12/07/2007
  • Collectionphilo
  • ÉditeurEllipses

Résumé

La question de l'action est une question universelle, dans la mesure où la philosophie tout entière, à travers la multiplicité de ses sujets d'interrogation, débouche sur le problème pratique : " Que faire ? ". Mais il est nécessaire de clarifier le sens de cette idée d'action, plus complexe qu'il n'y paraît tout d'abord. Car tout ce qui arrive ne relève pas de l'action ; les évènements impersonnels ne sont pas des actions, si l'on restreint l'usage de ce terme aux actions volontaires, dont le principe se trouve dans la volonté d'un sujet doué de raison. Si une action produit une modification de l'état du monde, elle implique un agent auquel on puisse imputer la responsabilité de ce changement. Seul un être libre peut agir, à proprement parler ; seul un être raisonnable peut vouloir changer le monde. Toute action est transformation de ce qui est, en vue de ce qui doit être, au nom d'une valeur qui lui sert d'idée-guide, dans la détermination des fins comme des moyens. Si l'action renvoie à un agent, ce dernier doit être libre, c'est-à-dire capable d'agir par soi. La condition requise est celle de la spontanéité d'une volonté qui n'est déterminée par rien d'autre que par elle-même. C'est à tenter d'élucider le problème complexe de l'intentionnalité de l'action, comme principe déterminant de sa causalité, que le présent ouvrage est consacré.
La question de l'action est une question universelle, dans la mesure où la philosophie tout entière, à travers la multiplicité de ses sujets d'interrogation, débouche sur le problème pratique : " Que faire ? ". Mais il est nécessaire de clarifier le sens de cette idée d'action, plus complexe qu'il n'y paraît tout d'abord. Car tout ce qui arrive ne relève pas de l'action ; les évènements impersonnels ne sont pas des actions, si l'on restreint l'usage de ce terme aux actions volontaires, dont le principe se trouve dans la volonté d'un sujet doué de raison. Si une action produit une modification de l'état du monde, elle implique un agent auquel on puisse imputer la responsabilité de ce changement. Seul un être libre peut agir, à proprement parler ; seul un être raisonnable peut vouloir changer le monde. Toute action est transformation de ce qui est, en vue de ce qui doit être, au nom d'une valeur qui lui sert d'idée-guide, dans la détermination des fins comme des moyens. Si l'action renvoie à un agent, ce dernier doit être libre, c'est-à-dire capable d'agir par soi. La condition requise est celle de la spontanéité d'une volonté qui n'est déterminée par rien d'autre que par elle-même. C'est à tenter d'élucider le problème complexe de l'intentionnalité de l'action, comme principe déterminant de sa causalité, que le présent ouvrage est consacré.
Etre jaloux
Philippe Fontaine
E-book
4,99 €
La volonté
Philippe Fontaine
Grand Format
12,50 €
La Justice
Philippe Fontaine
Poche
10,00 €
Etre jaloux
Philippe Fontaine
10,00 €