Koltès, une poétique des contraires

Par : Florence Bernard
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  • Nombre de pages423
  • PrésentationRelié
  • Poids0.84 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-7453-1983-8
  • EAN9782745319838
  • Date de parution09/07/2010
  • CollectionLittérature de notre siècle
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

L’oeuvre de Bernard-Marie Koltès ne laisse pas indifférent : elle séduit et déroute les lecteurs et les spectateurs depuis bientôt trente ans, lorsque le dramaturge a accédé à la reconnaissance du public grâce à la curiosité de Patrice Chéreau et du Théâtre des Amandiers. Pour nous, ce pouvoir d’attraction tient à un principe qui régit son écriture et fait se côtoyer les extrêmes. Pour dégager les différents aspects que revêt cette « poétique des contraires », notre étude s’attache tout d’abord à la confusion qui affecte les données spatiales et temporelles de l’action : en effet, les indices historiques et géographiques de l’intrigue – le lieu, la durée et la chronologie de l’action – ne se laissent pas appréhender aisément, au point de jeter le doute sur la réalité des faits. Ce processus n’épargne pas le personnage : sa corporéité, les relations qu’il entretient avec autrui et les valeurs qui sont les siennes empêchent que nous arrêtions tout jugement à son sujet. Ce jeu avec les catégories s’exerce enfin à l’échelle du texte même. L’intergénéricité, qui se traduit notamment par la dramatisation, rend compte de la capacité de l’oeuvre à déborder toutes les frontières. Les modifications parfois radicales que l’hypotexte subit lors de sa transposition à la scène ne laissent pas son sens indemne et posent indirectement deux questions : celle du statut que l’auteur accorde au langage et celle de l’enjeu qu’il attribue à l’écriture.
L’oeuvre de Bernard-Marie Koltès ne laisse pas indifférent : elle séduit et déroute les lecteurs et les spectateurs depuis bientôt trente ans, lorsque le dramaturge a accédé à la reconnaissance du public grâce à la curiosité de Patrice Chéreau et du Théâtre des Amandiers. Pour nous, ce pouvoir d’attraction tient à un principe qui régit son écriture et fait se côtoyer les extrêmes. Pour dégager les différents aspects que revêt cette « poétique des contraires », notre étude s’attache tout d’abord à la confusion qui affecte les données spatiales et temporelles de l’action : en effet, les indices historiques et géographiques de l’intrigue – le lieu, la durée et la chronologie de l’action – ne se laissent pas appréhender aisément, au point de jeter le doute sur la réalité des faits. Ce processus n’épargne pas le personnage : sa corporéité, les relations qu’il entretient avec autrui et les valeurs qui sont les siennes empêchent que nous arrêtions tout jugement à son sujet. Ce jeu avec les catégories s’exerce enfin à l’échelle du texte même. L’intergénéricité, qui se traduit notamment par la dramatisation, rend compte de la capacité de l’oeuvre à déborder toutes les frontières. Les modifications parfois radicales que l’hypotexte subit lors de sa transposition à la scène ne laissent pas son sens indemne et posent indirectement deux questions : celle du statut que l’auteur accorde au langage et celle de l’enjeu qu’il attribue à l’écriture.
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