En 2005, Ludovic Chemarin décide de mettre fin à sa carrière d'artiste. En 2011, Damien Beguet et P. Nicolas Ledoux se proposent de la réactiver en lui rachetant son nom sous la forme d'une marque et l'intégralité des droits patrimoniaux de son oeuvre. Ludovic Chemarin© voit ainsi légalement le jour comme une personne morale de droit privé et comme la cheville ouvrière d'une fiction artistique conforme aux codes économiques, juridiques et sociaux du monde de l'art. En produisant des oeuvres et des expositions sous cette appellation, Ludovic Chemarin© devient un acteur critique du réseau institutionnel et du marché de l'art, qu'il infiltre pour en interroger les enjeux et en tester les limites. Dès lors, les conditions de la vie et de la mort des oeuvres d'art, l'institution muséale et ses mécanismes, ou encore l'identité et le statut de l'artiste, constituent autant d'axes de recherche d'un projet en perpétuelle autoanalyse. "Faire art sans faire de l'art" : le programme de Ludovic Chemarin© réactualise la critique du système de l'art engagée par les artistes conceptuels et appropriationnistes de la fin des années 1960 aux années 1980 et dispose, pour ce faire, d'une panoplie d'attributs, d'outils ou d'usages appartenant à l'artiste contemporain générique.
Kentia
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- Nombre de pages128
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.36 kg
- Dimensions17,2 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-914291-90-3
- EAN9782914291903
- Date de parution01/09/2020
- ÉditeurIncertain Sens
Résumé
Plante fétiche de Ludovic Chemarin©, le kentia - appartenant à la famille des palmiers - est un motif récurrent dans plusieurs de ses productions, un objet d'étude particulier et une affiliation directe avec deux artistes références : Marcel Broodthaers et Philippe Thomas. Cet ouvrage largement illustré, à mi-chemin entre le livre d'artiste, l'essai et le catalogue, entend donc explorer cette réminiscence du kentia sur plusieurs registres : comme une espèce végétale, possédant ses propres caractéristiques ; comme un accessoire, utilisé dans l'aménagement mobilier ou dans les dispositifs d'exposition ; et comme un symbole, nourri par l'histoire de l'art et les oeuvres qu'elle a générées.
Le kentia devient alors un archétype ou un nouvel artifice dans le spectacle de l'art : une plante, d'apparence sans qualité, qui divertit et décore les salles d'exposition autant que les tableaux, les foires d'art autant que les installations, les salons des collectionneurs autant que les salles d'attente.
Le kentia devient alors un archétype ou un nouvel artifice dans le spectacle de l'art : une plante, d'apparence sans qualité, qui divertit et décore les salles d'exposition autant que les tableaux, les foires d'art autant que les installations, les salons des collectionneurs autant que les salles d'attente.
Plante fétiche de Ludovic Chemarin©, le kentia - appartenant à la famille des palmiers - est un motif récurrent dans plusieurs de ses productions, un objet d'étude particulier et une affiliation directe avec deux artistes références : Marcel Broodthaers et Philippe Thomas. Cet ouvrage largement illustré, à mi-chemin entre le livre d'artiste, l'essai et le catalogue, entend donc explorer cette réminiscence du kentia sur plusieurs registres : comme une espèce végétale, possédant ses propres caractéristiques ; comme un accessoire, utilisé dans l'aménagement mobilier ou dans les dispositifs d'exposition ; et comme un symbole, nourri par l'histoire de l'art et les oeuvres qu'elle a générées.
Le kentia devient alors un archétype ou un nouvel artifice dans le spectacle de l'art : une plante, d'apparence sans qualité, qui divertit et décore les salles d'exposition autant que les tableaux, les foires d'art autant que les installations, les salons des collectionneurs autant que les salles d'attente.
Le kentia devient alors un archétype ou un nouvel artifice dans le spectacle de l'art : une plante, d'apparence sans qualité, qui divertit et décore les salles d'exposition autant que les tableaux, les foires d'art autant que les installations, les salons des collectionneurs autant que les salles d'attente.