Karmina Vltima. La Vie anthologique et névrotique du dernier Mangbetu

Par : Philippe Pratx

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  • Nombre de pages158
  • PrésentationBroché
  • Poids0.501 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-39052-022-1
  • EAN9782390520221
  • Date de parution20/09/2021
  • CollectionCoudraie
  • ÉditeurLe Coudrier

Résumé

L'enfer vert des colons fut le giron vivace des oralités, d'une foison de vies tenaces. Au "savoir-vivre" du Blanc, à sa courtisanerie, s'oppose la légitimité du natif et c'est encore au défi de la mort que l'on sursaute à se sentir vivant sous la cape du magicien. On touche par l'écriture à des rivages où se transcendent les naufrages sur des fonds océaniques, à des déferlements dont la phrase longue répercute la vague.
C'est d'un "cerveau travaillé par le rêve" que l'auteur prétend nous ouvrir les sésames comme d'un Pierrot à l'âme lunatique, pétrie d'ancêtres non moins neptuniens. Enfin, des multiples enfances qu'il s'octroie, au terme d'un livre habité, tantôt hanté, il renaît de sa maison et de sa lignée en conteur, lui-même mythique. Il se veut à la fois, de par ses ancêtres et son inscription dans l'humanité, transgénérationnel, cosmopolite et cosmique.
Plus que tout, l'auteur semble appréhender le racornissement des vies confinées. Au terme de l'ouvrage, comme à la conclusion d'un éternel retour, se rouvre la forêt native, tout à la fois demeure livresque et expression d'une vie intérieure renouvelée. "C'est donc dans la forêt que j'ai décidé de construire ma maison, vaste tronc creux, et mon jardin" . Point de fin sinon l'éternel retour dans l'ouvert : Ayant fait mien ce dernier poème : Ma maison quand même cernée du cri des cigales est restée ouverte
L'enfer vert des colons fut le giron vivace des oralités, d'une foison de vies tenaces. Au "savoir-vivre" du Blanc, à sa courtisanerie, s'oppose la légitimité du natif et c'est encore au défi de la mort que l'on sursaute à se sentir vivant sous la cape du magicien. On touche par l'écriture à des rivages où se transcendent les naufrages sur des fonds océaniques, à des déferlements dont la phrase longue répercute la vague.
C'est d'un "cerveau travaillé par le rêve" que l'auteur prétend nous ouvrir les sésames comme d'un Pierrot à l'âme lunatique, pétrie d'ancêtres non moins neptuniens. Enfin, des multiples enfances qu'il s'octroie, au terme d'un livre habité, tantôt hanté, il renaît de sa maison et de sa lignée en conteur, lui-même mythique. Il se veut à la fois, de par ses ancêtres et son inscription dans l'humanité, transgénérationnel, cosmopolite et cosmique.
Plus que tout, l'auteur semble appréhender le racornissement des vies confinées. Au terme de l'ouvrage, comme à la conclusion d'un éternel retour, se rouvre la forêt native, tout à la fois demeure livresque et expression d'une vie intérieure renouvelée. "C'est donc dans la forêt que j'ai décidé de construire ma maison, vaste tronc creux, et mon jardin" . Point de fin sinon l'éternel retour dans l'ouvert : Ayant fait mien ce dernier poème : Ma maison quand même cernée du cri des cigales est restée ouverte
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