Kant, l'imagination et la question de l'homme
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- Nombre de pages320
- PrésentationBroché
- Poids0.515 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-84137-244-7
- EAN9782841372447
- Date de parution01/03/2009
- CollectionKrisis
- ÉditeurMillon
Résumé
Comment se fait-il que l'imagination, à laquelle Kant accorde une fonction révolutionnaire dans les champs de la connaissance et de l'esthétique, n'ait jamais tout à fait trouvé sa place en tant que " faculté " dans la philosophie critique? Le discours sur l'imagination est ici relu à l'aune de la question anthropologique, dont elle partage l'étrange statut, à la fois fondamental mais obstinément excentrique par rapport au strict corpus critique. Resurgissant dans l'œuvre chaque fois qu'il s'agit de s'adresser à l'homme dans l'intégralité de sa nature, à la fois sensible et rationnelle, l'imagination pourrait bien être la faculté par laquelle l'anthropologique vient s'immiscer dans le transcendantal. Ce livre entend donc, à travers la question de l'imagination, réparer " l'oubli " des interprètes classiques, néo-kantiens et autres: l'articulation entre le versant réputé orthodoxe de l'œuvre - le discours transcendantal et rigoureux des trois Critiques - et son versant "caché" - le discours empirique de l'Anthropologie du point de vue pragmatique. En créant des ponts inédits entre les effets de cette faculté dans l'existence concrète de l'homme - ivresse, distraction, rêverie, vagabondage de la pensée dans le plaisir de fumer ou les jeux - et les fonctions qui lui sont dévolues dans l'œuvre critique, il éclaire d'un jour nouveau le sens du transcendantal, repensé dans son rapport pragmatique au sensible. L'imagination serait dès lors, bien moins la folle du logis critique, que la faculté par laquelle ce logis s'avère, pour l'homme, pour une part sa demeure.
Comment se fait-il que l'imagination, à laquelle Kant accorde une fonction révolutionnaire dans les champs de la connaissance et de l'esthétique, n'ait jamais tout à fait trouvé sa place en tant que " faculté " dans la philosophie critique? Le discours sur l'imagination est ici relu à l'aune de la question anthropologique, dont elle partage l'étrange statut, à la fois fondamental mais obstinément excentrique par rapport au strict corpus critique. Resurgissant dans l'œuvre chaque fois qu'il s'agit de s'adresser à l'homme dans l'intégralité de sa nature, à la fois sensible et rationnelle, l'imagination pourrait bien être la faculté par laquelle l'anthropologique vient s'immiscer dans le transcendantal. Ce livre entend donc, à travers la question de l'imagination, réparer " l'oubli " des interprètes classiques, néo-kantiens et autres: l'articulation entre le versant réputé orthodoxe de l'œuvre - le discours transcendantal et rigoureux des trois Critiques - et son versant "caché" - le discours empirique de l'Anthropologie du point de vue pragmatique. En créant des ponts inédits entre les effets de cette faculté dans l'existence concrète de l'homme - ivresse, distraction, rêverie, vagabondage de la pensée dans le plaisir de fumer ou les jeux - et les fonctions qui lui sont dévolues dans l'œuvre critique, il éclaire d'un jour nouveau le sens du transcendantal, repensé dans son rapport pragmatique au sensible. L'imagination serait dès lors, bien moins la folle du logis critique, que la faculté par laquelle ce logis s'avère, pour l'homme, pour une part sa demeure.