Justice de sûreté et gestion des risques. Approche pratique et réflexive
Par : ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages214
- PrésentationBroché
- Poids0.27 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-296-12559-9
- EAN9782296125599
- Date de parution01/06/2010
- CollectionBibliothèques de droit
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierMartine Herzog-Evans
Résumé
Le 12 décembre 2005, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté, chargée d'évaluer la dangerosité des condamnés en fin de peine, était créée. La loi du 25 février 2008 créa quant à elle la rétention de sûreté et la surveillance de sûreté. Une nouvelle architecture juridique se met ainsi en place, avec comme pierre angulaire, le concept de dangerosité. D'une justice de responsabilité, nous passons, selon l'expression de Robert Badinter, à une justice de sûreté. La notion de risque vient quant à elle parasiter le fonctionnement de la justice pénale puisqu'il s'agira à la fois d'éviter le risque de récidive et le risque pour l'institution de ne pas prononcer l'une des multiples mesures de surveillance et de contrôle. La responsabilisation des acteurs est bien l'expression de l'influence néolibérale anglo-saxonne grandissante en Europe. Cet ouvrage pluridisciplinaire est une compilation de vingt-trois entretiens réalisés avec magistrats, avocats, psychiatres, membres de commissions pluridisciplinaires et syndicats. Les extraits sélectionnés et reconstruits sous forme de tables rondes virtuelles, permettent de comprendre comment les professionnels, dans la diversité de leurs fonctions, sont confrontés à ces nouvelles problématiques d'une justice de sûreté, symbole du nouveau paradigme de la société de sécurité.
Le 12 décembre 2005, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté, chargée d'évaluer la dangerosité des condamnés en fin de peine, était créée. La loi du 25 février 2008 créa quant à elle la rétention de sûreté et la surveillance de sûreté. Une nouvelle architecture juridique se met ainsi en place, avec comme pierre angulaire, le concept de dangerosité. D'une justice de responsabilité, nous passons, selon l'expression de Robert Badinter, à une justice de sûreté. La notion de risque vient quant à elle parasiter le fonctionnement de la justice pénale puisqu'il s'agira à la fois d'éviter le risque de récidive et le risque pour l'institution de ne pas prononcer l'une des multiples mesures de surveillance et de contrôle. La responsabilisation des acteurs est bien l'expression de l'influence néolibérale anglo-saxonne grandissante en Europe. Cet ouvrage pluridisciplinaire est une compilation de vingt-trois entretiens réalisés avec magistrats, avocats, psychiatres, membres de commissions pluridisciplinaires et syndicats. Les extraits sélectionnés et reconstruits sous forme de tables rondes virtuelles, permettent de comprendre comment les professionnels, dans la diversité de leurs fonctions, sont confrontés à ces nouvelles problématiques d'une justice de sûreté, symbole du nouveau paradigme de la société de sécurité.