Un roman parlant de chasse, de chien et de forêt ne m’aurait pas semblé du tout pour moi et pourtant, je serais passée à côté d’une belle lecture. La mort du chien n’est qu’un point de départ pour un texte à la fois terrible et poétique, où le lecteur suit pas à pas un Julius Winsome, qui de façon parfaitement logique et rationnelle, semble-t-il, va tuer pour venger son chien, ou plutôt pour se soulager de la douleur qu’il ressent à la perte injuste de Hobbes. Quelques retours en arrière nous en apprennent plus sur la famille de Julius, son père, son grand-père qui a
combattu durant la première guerre mondiale, sur son aventure avec Claire, une femme rencontrée dans la forêt.
J’ai été séduite par la façon dont l’auteur donne vie à un personnage crédible, tout en étant plein de surprises et de contradictions. J’ai partagé le goût de Julius pour les mots désuets tirés des pièces de Shakespeare, et souri aux occasions où il les utilise. J’ai tourné les pages en me précipitant inéluctablement vers une fin que je souhaitais pourtant retarder. J’ai fermé ce livre à regret !
bizarre
bizarrement c'est un livre que j'ai eu du mal à lire mais qui au final, m'est resté en tête.
Cela fait parti de la magie de l'écriture, l'auteur nous embarque dans une histoire qui n'a de prime abord ni queue ni tête mais au final, le personnage, son chien, les flashbacks restent en tête pour longtemps.