Julien Freund. Au coeur du politique

Par : Pierre-André Taguieff

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages154
  • PrésentationBroché
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-7103-2947-3
  • EAN9782710329473
  • Date de parution10/01/2008
  • Collectioncontretemps
  • ÉditeurTable Ronde (La)

Résumé

Philosophe, sociologue et historien des idées, Julien Freund (1921-1993) est l'un des rares penseurs du politique que la France a vu naître au XXe siècle. Avec Jacques Maritain, Bertrand de Jouvenel et Raymond Aron, et aussi Claude Lefort ou Cornelius Castoriadis, il fut du petit nombre de ceux qui ont représenté la philosophie politique de langue française. Formé par une lecture continuée de Max Weber, Freund fut un penseur du politique partagé entre un héritage aristotélicien assumé et une influence schmittienne reconnue autant que réfléchie.
Son courage intellectuel et sa lucidité lui valurent d'être frappé d'ostracisme, après Mai 68, par une intelligentsia de gauche modelée par le marxisme et soucieuse de conserver le pouvoir intellectuel. Machiavélien pratiquant la vertu d'espérance, Freund fut un libéral conservateur insatisfait. Sa pensée politique, fondée sur la thèse que la politique vit du conflit, oscille entre un libéralisme combatif et un conservatisme éclairé, indissociable d'une réinterprétation sélective de la tradition occidentale, selon lui menacée d'autodestruction.
Dans la chaîne idéale d'éclaireurs qui, dans la France du XXe siècle, va de Paul Valéry à Raymond Aron, l'" inconformiste " Freund a sa place.
Philosophe, sociologue et historien des idées, Julien Freund (1921-1993) est l'un des rares penseurs du politique que la France a vu naître au XXe siècle. Avec Jacques Maritain, Bertrand de Jouvenel et Raymond Aron, et aussi Claude Lefort ou Cornelius Castoriadis, il fut du petit nombre de ceux qui ont représenté la philosophie politique de langue française. Formé par une lecture continuée de Max Weber, Freund fut un penseur du politique partagé entre un héritage aristotélicien assumé et une influence schmittienne reconnue autant que réfléchie.
Son courage intellectuel et sa lucidité lui valurent d'être frappé d'ostracisme, après Mai 68, par une intelligentsia de gauche modelée par le marxisme et soucieuse de conserver le pouvoir intellectuel. Machiavélien pratiquant la vertu d'espérance, Freund fut un libéral conservateur insatisfait. Sa pensée politique, fondée sur la thèse que la politique vit du conflit, oscille entre un libéralisme combatif et un conservatisme éclairé, indissociable d'une réinterprétation sélective de la tradition occidentale, selon lui menacée d'autodestruction.
Dans la chaîne idéale d'éclaireurs qui, dans la France du XXe siècle, va de Paul Valéry à Raymond Aron, l'" inconformiste " Freund a sa place.
L'antisémitisme
Pierre-André Taguieff
E-book
7,99 €