Jules César

Par : Robert Etienne

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  • Nombre de pages323
  • PrésentationBroché
  • Poids0.42 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-213-63803-4
  • EAN9782213638034
  • Date de parution18/06/2008
  • ÉditeurFayard

Résumé

En dépit de l'admiration qu'on porte depuis toujours au conquérant des Gaules, au vainqueur de la guerre civile, à l'amant de Cléopâtre et au bâtisseur d'empire, on a trop longtemps méconnu la singularité de César. On en a fait souvent, à la suite de ses détracteurs, un patricien soucieux de sauvegarder les positions de l'aristocratie, un soldat heureux mais surtout habile propagandiste, un autocrate aspirant à la tyrannie et peu regardant sur les moyens.
C'est mal mesurer la part prise par son génie propre dans sa destinée : il ne s'est ni servi ni prévalu de sa naissance, comptant plutôt sur sa force de séduction et son charisme de chef. Refondateur des institutions d'une République à bout de souffle, architecte d'une nouvelle société faisant leur place à des couches nouvelles, unificateur et organisateur des conquêtes de Rome, et même réformateur de la religion, cet homme quasi invaincu n'échoua qu'en un seul domaine : se constituer un parti assez solide pour asseoir durablement sa domination sur l'État, et pour imposer de lui-même l'image de père de la patrie.
Les conjurés des ides de mars (44 av. J.-C.), unis par la seule détestation des nouveautés introduites par un homme qui les dépassait infiniment, l'assassinèrent sans profit réel. Car son œuvre répondait à une telle nécessité historique qu'elle devait lui survivre des siècles : en peu d'années, son fils (adoptif) put faire fructifier un héritage qui était au fondement de l'exceptionnel rayonnement qu'eut le " siècle d'Auguste ".
En dépit de l'admiration qu'on porte depuis toujours au conquérant des Gaules, au vainqueur de la guerre civile, à l'amant de Cléopâtre et au bâtisseur d'empire, on a trop longtemps méconnu la singularité de César. On en a fait souvent, à la suite de ses détracteurs, un patricien soucieux de sauvegarder les positions de l'aristocratie, un soldat heureux mais surtout habile propagandiste, un autocrate aspirant à la tyrannie et peu regardant sur les moyens.
C'est mal mesurer la part prise par son génie propre dans sa destinée : il ne s'est ni servi ni prévalu de sa naissance, comptant plutôt sur sa force de séduction et son charisme de chef. Refondateur des institutions d'une République à bout de souffle, architecte d'une nouvelle société faisant leur place à des couches nouvelles, unificateur et organisateur des conquêtes de Rome, et même réformateur de la religion, cet homme quasi invaincu n'échoua qu'en un seul domaine : se constituer un parti assez solide pour asseoir durablement sa domination sur l'État, et pour imposer de lui-même l'image de père de la patrie.
Les conjurés des ides de mars (44 av. J.-C.), unis par la seule détestation des nouveautés introduites par un homme qui les dépassait infiniment, l'assassinèrent sans profit réel. Car son œuvre répondait à une telle nécessité historique qu'elle devait lui survivre des siècles : en peu d'années, son fils (adoptif) put faire fructifier un héritage qui était au fondement de l'exceptionnel rayonnement qu'eut le " siècle d'Auguste ".