Juifs et chrétiens. De Perpignan à Puigcerda XIIIe-XIVe siècles
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- Nombre de pages239
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids4.555 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
- ISBN2-912966-74-4
- EAN9782912966742
- Date de parution01/06/2003
- CollectionHistoria
- ÉditeurTrabucaire Editions
- PréfacierDanièle Iancu-Agou
Résumé
Dans l'ouvrage Juifs et chrétiens. De Perpignan à Puigcerdà XIIIe-XIVe siècles, Claude Denjean s'est penchée sur ces juifs, ces étrangers familiers, si intimement mêlés à la vie économique de la Cité, en choisissant un excellent pelle d'information : Puigcerdà, petite ville neuve du Comté de Cerdagne, centre de production des draps et cuirs, où les documents d'archives éclairent les relations socio-économiques dans les décennies qui encadrent l'an 1300.
A travers le prisme du notariat chrétien cerdan dont une analyse typologique, bienvenue, est présentée, son dépouillement joint à une approche comparative met en relief les liens étroits que la communauté juive de Puigcerdà a pu nouer avec celles de la Couronne d'Aragon, et aussi bien avec celles du Midi languedocien et provençal. Puigcerdà, cette cité frontalière entre Languedoc et Catalogne du Nord a ainsi retrouvé grâce à ce travail toute l'importance, difficilement soupçonnable aujourd'hui, qu'elle a eue aux XIIIe-XIVe siècles.
Le tableau qui est livré des questions liées au crédit (formes d'avances, intérêts, place du prêt juif dans l'artisanat et l'agriculture cerdans), servi par une belle documentation (plus de 90 % des actes du corpus collecté ! ), rejoint d'autres ouvrages classiques sur ce thème depuis celui novateur de Richard W. Emery, s'attachant à décrire l'activité monétaire de l'aljama voisine perpignanaise du dernier tiers du XIIIe siècle, jusqu'à ceux d'histoire urbaine de l'école de l'Université de Provence.
Claude Denjean a su choisir un sujet qui prend sa place parmi tous les travaux menés alentour, tant du côté de la Catalogne, que de l'autre côté du versant, vers le Languedoc-Provence et l'Italie. Son étude dépasse la spécificité d'une petite communauté originale et méconnue du pourtour méditerranéen, inscrite certes dans un lieu de confluences, pour s'ouvrir sur tout le Moyen Age européen. (Danièle Iancu-Agou.
Directeur de recherche au CNRS. Nouvelle Gallia Judaica, UMR 8584, Montpellier).
A travers le prisme du notariat chrétien cerdan dont une analyse typologique, bienvenue, est présentée, son dépouillement joint à une approche comparative met en relief les liens étroits que la communauté juive de Puigcerdà a pu nouer avec celles de la Couronne d'Aragon, et aussi bien avec celles du Midi languedocien et provençal. Puigcerdà, cette cité frontalière entre Languedoc et Catalogne du Nord a ainsi retrouvé grâce à ce travail toute l'importance, difficilement soupçonnable aujourd'hui, qu'elle a eue aux XIIIe-XIVe siècles.
Le tableau qui est livré des questions liées au crédit (formes d'avances, intérêts, place du prêt juif dans l'artisanat et l'agriculture cerdans), servi par une belle documentation (plus de 90 % des actes du corpus collecté ! ), rejoint d'autres ouvrages classiques sur ce thème depuis celui novateur de Richard W. Emery, s'attachant à décrire l'activité monétaire de l'aljama voisine perpignanaise du dernier tiers du XIIIe siècle, jusqu'à ceux d'histoire urbaine de l'école de l'Université de Provence.
Claude Denjean a su choisir un sujet qui prend sa place parmi tous les travaux menés alentour, tant du côté de la Catalogne, que de l'autre côté du versant, vers le Languedoc-Provence et l'Italie. Son étude dépasse la spécificité d'une petite communauté originale et méconnue du pourtour méditerranéen, inscrite certes dans un lieu de confluences, pour s'ouvrir sur tout le Moyen Age européen. (Danièle Iancu-Agou.
Directeur de recherche au CNRS. Nouvelle Gallia Judaica, UMR 8584, Montpellier).
Dans l'ouvrage Juifs et chrétiens. De Perpignan à Puigcerdà XIIIe-XIVe siècles, Claude Denjean s'est penchée sur ces juifs, ces étrangers familiers, si intimement mêlés à la vie économique de la Cité, en choisissant un excellent pelle d'information : Puigcerdà, petite ville neuve du Comté de Cerdagne, centre de production des draps et cuirs, où les documents d'archives éclairent les relations socio-économiques dans les décennies qui encadrent l'an 1300.
A travers le prisme du notariat chrétien cerdan dont une analyse typologique, bienvenue, est présentée, son dépouillement joint à une approche comparative met en relief les liens étroits que la communauté juive de Puigcerdà a pu nouer avec celles de la Couronne d'Aragon, et aussi bien avec celles du Midi languedocien et provençal. Puigcerdà, cette cité frontalière entre Languedoc et Catalogne du Nord a ainsi retrouvé grâce à ce travail toute l'importance, difficilement soupçonnable aujourd'hui, qu'elle a eue aux XIIIe-XIVe siècles.
Le tableau qui est livré des questions liées au crédit (formes d'avances, intérêts, place du prêt juif dans l'artisanat et l'agriculture cerdans), servi par une belle documentation (plus de 90 % des actes du corpus collecté ! ), rejoint d'autres ouvrages classiques sur ce thème depuis celui novateur de Richard W. Emery, s'attachant à décrire l'activité monétaire de l'aljama voisine perpignanaise du dernier tiers du XIIIe siècle, jusqu'à ceux d'histoire urbaine de l'école de l'Université de Provence.
Claude Denjean a su choisir un sujet qui prend sa place parmi tous les travaux menés alentour, tant du côté de la Catalogne, que de l'autre côté du versant, vers le Languedoc-Provence et l'Italie. Son étude dépasse la spécificité d'une petite communauté originale et méconnue du pourtour méditerranéen, inscrite certes dans un lieu de confluences, pour s'ouvrir sur tout le Moyen Age européen. (Danièle Iancu-Agou.
Directeur de recherche au CNRS. Nouvelle Gallia Judaica, UMR 8584, Montpellier).
A travers le prisme du notariat chrétien cerdan dont une analyse typologique, bienvenue, est présentée, son dépouillement joint à une approche comparative met en relief les liens étroits que la communauté juive de Puigcerdà a pu nouer avec celles de la Couronne d'Aragon, et aussi bien avec celles du Midi languedocien et provençal. Puigcerdà, cette cité frontalière entre Languedoc et Catalogne du Nord a ainsi retrouvé grâce à ce travail toute l'importance, difficilement soupçonnable aujourd'hui, qu'elle a eue aux XIIIe-XIVe siècles.
Le tableau qui est livré des questions liées au crédit (formes d'avances, intérêts, place du prêt juif dans l'artisanat et l'agriculture cerdans), servi par une belle documentation (plus de 90 % des actes du corpus collecté ! ), rejoint d'autres ouvrages classiques sur ce thème depuis celui novateur de Richard W. Emery, s'attachant à décrire l'activité monétaire de l'aljama voisine perpignanaise du dernier tiers du XIIIe siècle, jusqu'à ceux d'histoire urbaine de l'école de l'Université de Provence.
Claude Denjean a su choisir un sujet qui prend sa place parmi tous les travaux menés alentour, tant du côté de la Catalogne, que de l'autre côté du versant, vers le Languedoc-Provence et l'Italie. Son étude dépasse la spécificité d'une petite communauté originale et méconnue du pourtour méditerranéen, inscrite certes dans un lieu de confluences, pour s'ouvrir sur tout le Moyen Age européen. (Danièle Iancu-Agou.
Directeur de recherche au CNRS. Nouvelle Gallia Judaica, UMR 8584, Montpellier).