Juges, avocats et notaires dans l'espace franco-belge. Expériences spécifiques ou partagées (XVIIIe-XIXe siècle)

Par : Hervé Leuwers
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  • Nombre de pages218
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.38 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-90-5746-280-1
  • EAN9789057462801
  • Date de parution01/01/2010
  • CollectionJustice & Society
  • ÉditeurArchives générales du Royaume

Résumé

Du Directoire à la fin de l'Empire, la France connaît une recomposition sans précédent des professions juridiques : elle s'impose dans les départements de l'intérieur comme dans les territoires réunis, ouvrant un temps d'histoire commune aux implications souvent contrastées. Plus qu'un retour sur cette période exceptionnelle, les contributions de ce volume proposent une mise en perspective. S'inscrivant dans un espace franco-belge un moment politiquement unifié (1795-1815), elles invitent à s'interroger sur l'ampleur, les étapes, les modalités et les acteurs des transformations à l'oeuvre de part et d'autre du bouleversement révolutionnaire et impérial.
Dans quelle mesure les professions examinées se construisent-elles, dès le XVIIIe siècle, dans le cadre de la province et de la nation ? De quelles façons, au XIXe siècle, s'élaborent des cultures professionnelles nationales, ou s'esquissent des rapprochements européens ? Du juge à l'avocat et au notaire, les histoires ici retracées se rattachent simultanément au renforcement des Etats, à l'émergence de nations conscientes d'elles-mêmes, à la persistance d'attachements régionalistes, aux confrontations et aux partages d'expériences, ainsi qu'aux évolutions économiques et sociales qui accompagnent l'entrée dans l'âge industriel.
Elels apparaissent tantôt convergentes, tantôt géographiquement et chronologiquement diverses, et isolent une complexe dialectique du spécifique et du partagé qui invite à renoncer à une lecture linéaire des évolutions de part et d'autre du temps de la Belgique française.
Du Directoire à la fin de l'Empire, la France connaît une recomposition sans précédent des professions juridiques : elle s'impose dans les départements de l'intérieur comme dans les territoires réunis, ouvrant un temps d'histoire commune aux implications souvent contrastées. Plus qu'un retour sur cette période exceptionnelle, les contributions de ce volume proposent une mise en perspective. S'inscrivant dans un espace franco-belge un moment politiquement unifié (1795-1815), elles invitent à s'interroger sur l'ampleur, les étapes, les modalités et les acteurs des transformations à l'oeuvre de part et d'autre du bouleversement révolutionnaire et impérial.
Dans quelle mesure les professions examinées se construisent-elles, dès le XVIIIe siècle, dans le cadre de la province et de la nation ? De quelles façons, au XIXe siècle, s'élaborent des cultures professionnelles nationales, ou s'esquissent des rapprochements européens ? Du juge à l'avocat et au notaire, les histoires ici retracées se rattachent simultanément au renforcement des Etats, à l'émergence de nations conscientes d'elles-mêmes, à la persistance d'attachements régionalistes, aux confrontations et aux partages d'expériences, ainsi qu'aux évolutions économiques et sociales qui accompagnent l'entrée dans l'âge industriel.
Elels apparaissent tantôt convergentes, tantôt géographiquement et chronologiquement diverses, et isolent une complexe dialectique du spécifique et du partagé qui invite à renoncer à une lecture linéaire des évolutions de part et d'autre du temps de la Belgique française.
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