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Claude Journet, originaire de l'Ain, serait né ailleurs qu'il n'en resterait pas moins l'archétype des officiers de Napoléon : âpre à la douleur, courageux au combat, soucieux de ses hommes, aimé et respecté de ceux-ci, d'une fidélité sans faille à l'Empereur. Comme tant de ses compagnons d'armes, il a subi de terribles blessures, tant physiques que morales, les plaies de ces dernières étant sans aucun doute les plus douloureuses, les plus lentes à se refermer.
Comme eux placé en demi-solde, il a dû raccrocher le sabre après le désastre de Waterloo. Pour autant, n'acceptant ni de céder au désespoir, ni de demeurer inactif, il a mis ses compétences au service de la réconciliation de ses compatriotes. Homme de caractère, administrateur avisé, empreint de modernisme, il a continué à servir son pays, avec désintéressement et dévouement. Sa vie n'a été qu'un long jour de civisme, de probité et d'honneur, telle est l'épitaphe gravée sur le mausolée du chef de bataillon Journet : magnifique hommage qui, à lui seul, résume l'homme et pourrait se passer de commentaires.
En ces temps où, à tort ou à raison, nombre de Français se prennent à douter de l'avenir de notre vieille nation, il a paru à l'auteur utile et rassurant de pouvoir s'imprégner du bel exemple de Claude Journet.