Journaux-Mémoires. Tome 1. 1515-1582

Par : Pierre de L'Estoile
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  • Nombre de pages228
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-84909-279-8
  • EAN9782849092798
  • Date de parution01/08/2007
  • CollectionSources histoire de France
  • ÉditeurPaléo

Résumé

"Mon père, dit un jour Charles IX à l'Amiral, il y a encor une chose à quoi il nous faut bien prendre garde : c'est que la Reine ma mère, qui veut mettre le nez partout comme vous savez, ne sache rien de cette entreprise, car elle nous gâterait tout. - Ce qu'il vous plaira, sire, répliqua l'Amiral ; mais je crois au contraire qu'elle nous y pourra beaucoup aider. - Je vois bien que vous ne connaissez pas ma mère, dit le Roi : c'est la plus grande brouillonne de la terre." Cependant c'était elle qui faisait tout, et le Roi ne tournait pas un œuf qu'elle n'en fût avertie ; mais voyant qu'elle avait déjà acquis la réputation du pape Clément son oncle, que promettant quelque chose, même en intention de le tenir, on ne la croyait plus, elle faisait jouer ce personnage au Roi, qu'elle habillait et faisait parler comme elle voulait : d'autant qu'en telle jeunesse ses paroles étaient moins suspectes de feintise et dissimulation. "
"Mon père, dit un jour Charles IX à l'Amiral, il y a encor une chose à quoi il nous faut bien prendre garde : c'est que la Reine ma mère, qui veut mettre le nez partout comme vous savez, ne sache rien de cette entreprise, car elle nous gâterait tout. - Ce qu'il vous plaira, sire, répliqua l'Amiral ; mais je crois au contraire qu'elle nous y pourra beaucoup aider. - Je vois bien que vous ne connaissez pas ma mère, dit le Roi : c'est la plus grande brouillonne de la terre." Cependant c'était elle qui faisait tout, et le Roi ne tournait pas un œuf qu'elle n'en fût avertie ; mais voyant qu'elle avait déjà acquis la réputation du pape Clément son oncle, que promettant quelque chose, même en intention de le tenir, on ne la croyait plus, elle faisait jouer ce personnage au Roi, qu'elle habillait et faisait parler comme elle voulait : d'autant qu'en telle jeunesse ses paroles étaient moins suspectes de feintise et dissimulation. "