Journal du Maquis. Camp Roland - Maquis de l'Ain

Par : René Goiffon
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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-37553-230-0
  • EAN9782375532300
  • Date de parution01/03/2025
  • ÉditeurPoutan (Editions du)
  • PréfacierRoger Tardy
  • PostfacierClaude Morel

Résumé

" Moi je cours à mon poste, avec le concert insupportable des sifflements de balles. En rampant, je me traîne vers un bouquet de hêtres. Comme des guêpes, les balles ne me quittent plus. Les petites branches fauchées au ras de ma tête, me tombent dessus... Oh ! Si je pouvais rentrer sous terre ! Très impressionné, j'attends, le corps plaqué au sol, que l'averse s'arrête. Notre fusil-mitrailleur a riposté.
Je ne vois rien. Je suppose que les G.M.R. débouchent en lisière, sur la route de Belleydoux. " Comme le souligne Claude Morel dans sa postface, ce qui fait la force de ce Journal du Maquis, c'est son authenticité. René Goiffon, dit "Bébert", a 20 ans lorsqu'en février 1944, il quitte Oyonnax, son atelier et sa famille pour rejoindre le camp de Chougeat dans les parages de Matafelon. Lui et ses camarades veulent bien sûr échapper au STO mais aussi combattre les Allemands.
Ils vont passer sept mois au maquis dans une nature dont ils connaissaient la beauté et dont ils découvrent la rigueur brutale. En butte au froid et aux privations, traqués par les Nazis et leurs supplétifs français, ils vont enchaîner de longues périodes d'ennui routinier, des marches épuisantes, des embuscades et des combats dantesques. Le récit à la première personne que nous livre "Bébert" quelque cinquante ans plus tard est littéralement édifiant.
La plume est alerte, le ton juste. On mesure toute la valeur de l'engagement citoyen de ces post-adolescents confrontés au pire. On partage aussi leurs enthousiasmes, leurs fous rires et leur angoisse au milieu de ce "grand jeu" trop souvent tragique.
" Moi je cours à mon poste, avec le concert insupportable des sifflements de balles. En rampant, je me traîne vers un bouquet de hêtres. Comme des guêpes, les balles ne me quittent plus. Les petites branches fauchées au ras de ma tête, me tombent dessus... Oh ! Si je pouvais rentrer sous terre ! Très impressionné, j'attends, le corps plaqué au sol, que l'averse s'arrête. Notre fusil-mitrailleur a riposté.
Je ne vois rien. Je suppose que les G.M.R. débouchent en lisière, sur la route de Belleydoux. " Comme le souligne Claude Morel dans sa postface, ce qui fait la force de ce Journal du Maquis, c'est son authenticité. René Goiffon, dit "Bébert", a 20 ans lorsqu'en février 1944, il quitte Oyonnax, son atelier et sa famille pour rejoindre le camp de Chougeat dans les parages de Matafelon. Lui et ses camarades veulent bien sûr échapper au STO mais aussi combattre les Allemands.
Ils vont passer sept mois au maquis dans une nature dont ils connaissaient la beauté et dont ils découvrent la rigueur brutale. En butte au froid et aux privations, traqués par les Nazis et leurs supplétifs français, ils vont enchaîner de longues périodes d'ennui routinier, des marches épuisantes, des embuscades et des combats dantesques. Le récit à la première personne que nous livre "Bébert" quelque cinquante ans plus tard est littéralement édifiant.
La plume est alerte, le ton juste. On mesure toute la valeur de l'engagement citoyen de ces post-adolescents confrontés au pire. On partage aussi leurs enthousiasmes, leurs fous rires et leur angoisse au milieu de ce "grand jeu" trop souvent tragique.