Journal de la Régence et du règne de Louis XV. Tome 5, 1722

Par : Mathias Marais

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  • Nombre de pages230
  • PrésentationBroché
  • Poids0.278 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-84909-756-4
  • EAN9782849097564
  • Date de parution01/01/2012
  • CollectionSources histoire de France
  • ÉditeurPaléo

Résumé

"Le procureur général des Chartreux a fait un trou à la lune, et a emporté tout l'argent qu'il a pu après avoir escompté les billets de la maison de Paris, et vendu les chevaux des frères des environs. Ce qu'il a dit faire par ménage, parce que les chevaux seraient chers au sacre, et seraient après à bon marché, puis il est passé en Angleterre, dit-on, avec une femme, car ces sortes de banqueroutes de moines ne se font point sans cela.
Un jeune seigneur allemand, nommé Zinzendorf, étant venu au sacre avec d'autres seigneurs du même pays, ils trouvèrent le vin de Reims bon ; la veille du sacre, ils en burent toute la nuit, s'endormirent le matin, se réveillèrent sur le midi, et voulurent aller au sacre qui était fait. Ce qui les fit résoudre à remonter en chaise et sans voir le sacre à retourner à Vienne d'où ils étaient venus exprès pour le voir.
Voilà une belle ambassade.
"Le procureur général des Chartreux a fait un trou à la lune, et a emporté tout l'argent qu'il a pu après avoir escompté les billets de la maison de Paris, et vendu les chevaux des frères des environs. Ce qu'il a dit faire par ménage, parce que les chevaux seraient chers au sacre, et seraient après à bon marché, puis il est passé en Angleterre, dit-on, avec une femme, car ces sortes de banqueroutes de moines ne se font point sans cela.
Un jeune seigneur allemand, nommé Zinzendorf, étant venu au sacre avec d'autres seigneurs du même pays, ils trouvèrent le vin de Reims bon ; la veille du sacre, ils en burent toute la nuit, s'endormirent le matin, se réveillèrent sur le midi, et voulurent aller au sacre qui était fait. Ce qui les fit résoudre à remonter en chaise et sans voir le sacre à retourner à Vienne d'où ils étaient venus exprès pour le voir.
Voilà une belle ambassade.