Journal d'un homme libre

Par : Mohamed Benchicou

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  • Nombre de pages381
  • PrésentationBroché
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-914214-56-8
  • EAN9782914214568
  • Date de parution08/01/2009
  • ÉditeurRiveneuve

Résumé

Un journaliste sort de la prison d' El-Harrach où il a passé deux ans et retrouve le monde en homme libre. Va-t-il y poser le même regard qu'avant ? Il a peur de retomber dans ses anciennes vanités et de renouer avec ses vieilles cécités. C'est alors que ses codétenus surgissent dans sa vie d'homme libre, l'étincelle à la main, au nom d'un vieux pacte : on sort seulement de la prison, on ne la quitte pas. Ils l'invitent à voir ses anciens bourreaux non plus avec l'orgueil du journaliste blessé mais avec la hauteur du détenu à qui la noblesse qui subsiste dans toute déchéance n'est désormais plus un mystère... Ils lui rappellent un secret de la prison : le génie de pouvoir tourner en ridicule la gravité carcérale. L'art de la plèbe algéroise de neutraliser la misère par l'autodérision. Une savante formule des anciens, conçue par les parias pour mater le malheur : rester étranger à sa propre déchéance, la théâtraliser pour pouvoir la vivre en l'interprétant et non en la subissant. - Fais comme le petit peuple, oppose à l'immensité du déclin, la démesure de l'humour ! Tu sais comment t'y prendre, maintenant. A moins que tu n'aies rien retenu de nos deux ans de vie commune ! Alors, soit. Il va sacrifier au rite du malheur théâtralisé. A la noukta et à la caricature les despotes. Comme ses codétenus et avec leur langage persifleur, il va découvrir un pays étrange, beau et injuste, un pays familier aux êtres abandonnés, qu'il ne connaissait pas : le Territoire des Frères Ali Gator. Une contrée insolite livrée à son soleil, son pétrole, ses Têtes-képi, ses notables corrompus, son grand vizir Yazer, ses intrigants Abdul le Persan et Ahmed P'tit Cobra... Et son roitelet : Kaiser Moulay. Il va le décrire, au moyen de calembours aux allures rudimentaires, c'est ainsi que ses amis théâtralisent le malheur... Il va falloir s'y habituer.
Un journaliste sort de la prison d' El-Harrach où il a passé deux ans et retrouve le monde en homme libre. Va-t-il y poser le même regard qu'avant ? Il a peur de retomber dans ses anciennes vanités et de renouer avec ses vieilles cécités. C'est alors que ses codétenus surgissent dans sa vie d'homme libre, l'étincelle à la main, au nom d'un vieux pacte : on sort seulement de la prison, on ne la quitte pas. Ils l'invitent à voir ses anciens bourreaux non plus avec l'orgueil du journaliste blessé mais avec la hauteur du détenu à qui la noblesse qui subsiste dans toute déchéance n'est désormais plus un mystère... Ils lui rappellent un secret de la prison : le génie de pouvoir tourner en ridicule la gravité carcérale. L'art de la plèbe algéroise de neutraliser la misère par l'autodérision. Une savante formule des anciens, conçue par les parias pour mater le malheur : rester étranger à sa propre déchéance, la théâtraliser pour pouvoir la vivre en l'interprétant et non en la subissant. - Fais comme le petit peuple, oppose à l'immensité du déclin, la démesure de l'humour ! Tu sais comment t'y prendre, maintenant. A moins que tu n'aies rien retenu de nos deux ans de vie commune ! Alors, soit. Il va sacrifier au rite du malheur théâtralisé. A la noukta et à la caricature les despotes. Comme ses codétenus et avec leur langage persifleur, il va découvrir un pays étrange, beau et injuste, un pays familier aux êtres abandonnés, qu'il ne connaissait pas : le Territoire des Frères Ali Gator. Une contrée insolite livrée à son soleil, son pétrole, ses Têtes-képi, ses notables corrompus, son grand vizir Yazer, ses intrigants Abdul le Persan et Ahmed P'tit Cobra... Et son roitelet : Kaiser Moulay. Il va le décrire, au moyen de calembours aux allures rudimentaires, c'est ainsi que ses amis théâtralisent le malheur... Il va falloir s'y habituer.