Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Entre 1857 et 2000, quatre photographes vont, de père en fils, inventer et se transmettre l'art de la photographie de montagne. Ils s'appellent Tairraz....
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Entre 1857 et 2000, quatre photographes vont, de père en fils, inventer et se transmettre l'art de la photographie de montagne. Ils s'appellent Tairraz. Joseph Tairraz, Georges Tairraz I, Georges Tairraz II, et Pierre Tairraz. L'histoire commence à Chamonix en 1857. Joseph Tairraz, fils du syndic (maire), achète à Genève un appareil à daguerréotype. Quatre ans plus tard, il réalise, avant Auguste-Rosalie Bisson, photographe officiel de l'empereur, la première photographie au sommet du Mont-Blanc. Très vite, le jeune homme ouvre un studio, au centre de Chamonix. Il passera le relais à son fils Georges. La dynastie est lancée. Tairraz, les Alpes de père en fils retrace l'histoire de cette famille et donne à voir dans une belle fluidité chronologique leurs images qui évoluent en accompagnant les transformations de Chamonix et de l'alpinisme. Pendant un siècle et demi, les Tairraz seront les incomparables photographes du Mont-Blanc et, au fil des générations, goûteront au cinéma et se lieront d'amitié avec d'autres grands passeurs des Alpes, tels Roger Frison-Roche et Gaston Rébuffat. La dynastie est entrée en sommeil à la mort de Pierre, en 2000. Elle nous laisse une certaine façon de regarder la montagne, d'en magnifier les formes pour exprimer les émotions de ceux qui s'y risquent. Le " regard Tairraz ".