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Joffre. Un maréchal en République

Par : Alexandre Lafon

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  • Nombre de pages304
  • PrésentationBroché
  • Poids0.001 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-340-11098-4
  • EAN9782340110984
  • Date de parution04/11/2025
  • CollectionBiographies et mythes historiq
  • ÉditeurEllipses

Résumé

De son vivant, Joseph Joffre (1852-1931) - l'un des huit grands maréchaux français de la Première Guerre mondiale - a fait l'objet d'un véritable culte mémoriel et populaire comme en témoignent les noms de rues de nos villes et sa statue dominant l'entrée de l'Ecole militaire sur le Champ-de-Mars à Paris. Bustes en plâtres, assiettes et autres cartes postales patriotiques racontent aussi la puissance d'une légende entrée dans les foyers dès la guerre.
Le prestige du " père Joffre " reste surtout associé à la victoire de la Marne de septembre 1914, ce redressement spectaculaire des armées franco-britanniques à la suite d'un été meurtrier, érigé en événement majeur de la " Grande Guerre " et de l'histoire nationale. Depuis lors, aucune controverse sérieuse n'a réussi à " déboulonner " la stature du personnage. Qui est donc, derrière le mythe du vainqueur, ce polytechnicien de Rivesaltes entré très tôt dans le génie militaire ? Officier à la carrière remarquable en République et dans ses colonies, il a été généralissime dans une période décisive.
Conscient de ses prérogatives, il a tenté de conserver la main sur les opérations militaires face à un pouvoir civil d'abord consentant, puis méfiant et agacé, qui le remercie en décembre 1916 avec le titre de maréchal de France. L'auteur propose ici d'interroger la vie de Joseph Joffre, sa mémoire mythifiée et les formes qu'elle a pu prendre, jusqu'à son éclipse quasi-totale à l'orée des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Les sources permettent de comprendre la construction d'une légende, et derrière elle, le parcours d'un chef de guerre, ni ange, ni démon, au temps du roman national d'alors, sensible à valoriser les " grands hommes ".
De son vivant, Joseph Joffre (1852-1931) - l'un des huit grands maréchaux français de la Première Guerre mondiale - a fait l'objet d'un véritable culte mémoriel et populaire comme en témoignent les noms de rues de nos villes et sa statue dominant l'entrée de l'Ecole militaire sur le Champ-de-Mars à Paris. Bustes en plâtres, assiettes et autres cartes postales patriotiques racontent aussi la puissance d'une légende entrée dans les foyers dès la guerre.
Le prestige du " père Joffre " reste surtout associé à la victoire de la Marne de septembre 1914, ce redressement spectaculaire des armées franco-britanniques à la suite d'un été meurtrier, érigé en événement majeur de la " Grande Guerre " et de l'histoire nationale. Depuis lors, aucune controverse sérieuse n'a réussi à " déboulonner " la stature du personnage. Qui est donc, derrière le mythe du vainqueur, ce polytechnicien de Rivesaltes entré très tôt dans le génie militaire ? Officier à la carrière remarquable en République et dans ses colonies, il a été généralissime dans une période décisive.
Conscient de ses prérogatives, il a tenté de conserver la main sur les opérations militaires face à un pouvoir civil d'abord consentant, puis méfiant et agacé, qui le remercie en décembre 1916 avec le titre de maréchal de France. L'auteur propose ici d'interroger la vie de Joseph Joffre, sa mémoire mythifiée et les formes qu'elle a pu prendre, jusqu'à son éclipse quasi-totale à l'orée des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Les sources permettent de comprendre la construction d'une légende, et derrière elle, le parcours d'un chef de guerre, ni ange, ni démon, au temps du roman national d'alors, sensible à valoriser les " grands hommes ".