Jo Vargas

Par : Hugo Lacroix

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  • Nombre de pages221
  • PrésentationBroché
  • Poids1.142 kg
  • Dimensions21,2 cm × 27,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7291-1936-2
  • EAN9782729119362
  • Date de parution26/05/2011
  • CollectionLes Irréguliers
  • ÉditeurLa Différence

Résumé

"Virginia Woolf, je me disais : interdiction de la peindre. Trop belle. Il m'est plus facile de m'identifier à Delacroix, tout édenté, ou à Rembrandt bouffi d'alcool. Quand on me demande qui c'est, je réponds que c'est moi. Il devient pour moi plus embarrassant, moins humoristique, de faire la même réponse si j'ai peint cette merveilleuse Virginia. Pour une femme, il faut utiliser un pinceau plus fin.
Les traits sont moins brusques. Le coin où la bouche rencontre la joue, où la commissure imprime une chose invisible, un sourire ineffable qui ne creuse aucune marque dans la joue, c'est un miracle de réussir à le peindre. Ce visage atrocement lointain, comme regardant au-delà du monde, mais très vif et incisif comme l'est aussi son écriture, c'est cela que j'aime, sa panique et sa finesse, son effroi, sa folie et l'humour qui la sauve d'elle-même.
Peu d'écrivains ont à ce point le visage de leur littérature, de leur âme. La peindre est bouleversant" Jo Vargas.
"Virginia Woolf, je me disais : interdiction de la peindre. Trop belle. Il m'est plus facile de m'identifier à Delacroix, tout édenté, ou à Rembrandt bouffi d'alcool. Quand on me demande qui c'est, je réponds que c'est moi. Il devient pour moi plus embarrassant, moins humoristique, de faire la même réponse si j'ai peint cette merveilleuse Virginia. Pour une femme, il faut utiliser un pinceau plus fin.
Les traits sont moins brusques. Le coin où la bouche rencontre la joue, où la commissure imprime une chose invisible, un sourire ineffable qui ne creuse aucune marque dans la joue, c'est un miracle de réussir à le peindre. Ce visage atrocement lointain, comme regardant au-delà du monde, mais très vif et incisif comme l'est aussi son écriture, c'est cela que j'aime, sa panique et sa finesse, son effroi, sa folie et l'humour qui la sauve d'elle-même.
Peu d'écrivains ont à ce point le visage de leur littérature, de leur âme. La peindre est bouleversant" Jo Vargas.