Jeu de masques. Les femmes et le travestissement textuel (1500-1940)
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- Nombre de pages282
- PrésentationBroché
- Poids0.485 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-86272-578-9
- EAN9782862725789
- Date de parution30/06/2011
- CollectionL'école du genre
- ÉditeurPU Saint-Etienne
Résumé
Longtemps mal acceptées sur le terrain de la pensée et de la création littéraire ou artistique, les femmes ont eu souvent recours au travestissement de leur identité (anonymat, pseudonymie, ventriloquie). Si ces pratiques culturelles sont aujourd'hui reconnues, les manifestations textuelles de ce travestissement, c'est-à-dire l'ensemble des masques féminins qui se donnent à voir dans et par l'écriture, restent encore peu étudiées.
Dans une perspective essentiellement littéraire, les dix-neuf contributions qui forment le présent ouvrage cherchent à mettre en lumière, de la Renaissance jusqu'au modernisme, les postures ayant permis aux auteures d'investir des formes convenues, d'y moduler leur voix, au féminin ou au masculin - voire au neutre -, d'imaginer des identités "autres", voire plurielles. Elles mettent en évidence les enjeux identitaires, discursifs et scripturaires de cette entreprise, et tout un jeu complexe de renvois (auto)référentiels, qui masquent le visage autant qu'ils le révèlent.
Elles montrent que chaque époque semble avoir privilégié des artifices de mise en scène particuliers permettant à des femmes - et parfois à certains hommes - de se représenter en écrivaine. Grâce à des éclairages variés passant par l'histoire sociale, la rhétorique, les gender studies et l'analyse intermédiale, ce livre, en se penchant sur le façonnement des voix et des visages, des corps et des identités, pose les jalons d'une histoire du travestissement textuel au féminin.
Dans une perspective essentiellement littéraire, les dix-neuf contributions qui forment le présent ouvrage cherchent à mettre en lumière, de la Renaissance jusqu'au modernisme, les postures ayant permis aux auteures d'investir des formes convenues, d'y moduler leur voix, au féminin ou au masculin - voire au neutre -, d'imaginer des identités "autres", voire plurielles. Elles mettent en évidence les enjeux identitaires, discursifs et scripturaires de cette entreprise, et tout un jeu complexe de renvois (auto)référentiels, qui masquent le visage autant qu'ils le révèlent.
Elles montrent que chaque époque semble avoir privilégié des artifices de mise en scène particuliers permettant à des femmes - et parfois à certains hommes - de se représenter en écrivaine. Grâce à des éclairages variés passant par l'histoire sociale, la rhétorique, les gender studies et l'analyse intermédiale, ce livre, en se penchant sur le façonnement des voix et des visages, des corps et des identités, pose les jalons d'une histoire du travestissement textuel au féminin.
Longtemps mal acceptées sur le terrain de la pensée et de la création littéraire ou artistique, les femmes ont eu souvent recours au travestissement de leur identité (anonymat, pseudonymie, ventriloquie). Si ces pratiques culturelles sont aujourd'hui reconnues, les manifestations textuelles de ce travestissement, c'est-à-dire l'ensemble des masques féminins qui se donnent à voir dans et par l'écriture, restent encore peu étudiées.
Dans une perspective essentiellement littéraire, les dix-neuf contributions qui forment le présent ouvrage cherchent à mettre en lumière, de la Renaissance jusqu'au modernisme, les postures ayant permis aux auteures d'investir des formes convenues, d'y moduler leur voix, au féminin ou au masculin - voire au neutre -, d'imaginer des identités "autres", voire plurielles. Elles mettent en évidence les enjeux identitaires, discursifs et scripturaires de cette entreprise, et tout un jeu complexe de renvois (auto)référentiels, qui masquent le visage autant qu'ils le révèlent.
Elles montrent que chaque époque semble avoir privilégié des artifices de mise en scène particuliers permettant à des femmes - et parfois à certains hommes - de se représenter en écrivaine. Grâce à des éclairages variés passant par l'histoire sociale, la rhétorique, les gender studies et l'analyse intermédiale, ce livre, en se penchant sur le façonnement des voix et des visages, des corps et des identités, pose les jalons d'une histoire du travestissement textuel au féminin.
Dans une perspective essentiellement littéraire, les dix-neuf contributions qui forment le présent ouvrage cherchent à mettre en lumière, de la Renaissance jusqu'au modernisme, les postures ayant permis aux auteures d'investir des formes convenues, d'y moduler leur voix, au féminin ou au masculin - voire au neutre -, d'imaginer des identités "autres", voire plurielles. Elles mettent en évidence les enjeux identitaires, discursifs et scripturaires de cette entreprise, et tout un jeu complexe de renvois (auto)référentiels, qui masquent le visage autant qu'ils le révèlent.
Elles montrent que chaque époque semble avoir privilégié des artifices de mise en scène particuliers permettant à des femmes - et parfois à certains hommes - de se représenter en écrivaine. Grâce à des éclairages variés passant par l'histoire sociale, la rhétorique, les gender studies et l'analyse intermédiale, ce livre, en se penchant sur le façonnement des voix et des visages, des corps et des identités, pose les jalons d'une histoire du travestissement textuel au féminin.