"Le casque ôté, Chandos voit une tête Où languissaient deux grands yeux noirs et longs. De la cuirasse il défait les cordons ; Il voit (ô ciel ! ô plaisir ! ô merveille ! ) Deux gros tétons de figure pareille, Unis, polis, séparés, demi-ronds, Et surmontés de deux petits boutons Qu'en sa naissance a la rose vermeille. On tient qu'alors, en élevant la voix, Il bénit Dieu pour la première fois. " Elle est à moi, la Pucelle de France ! S'écria-t-il ; contentons ma vengeance.
J'ai, grâce au ciel, doublement mérité De mettre à bas cette fière beauté. Que saint Denys me regarde et m'accuse ; Mars et l'Amour sont mes droits, et j'en use. " Extrait de "La Pucelle d'Orléans". Poême en XXI chants de François Marie Arouet dit Voltaire chant XIII.
"Le casque ôté, Chandos voit une tête Où languissaient deux grands yeux noirs et longs. De la cuirasse il défait les cordons ; Il voit (ô ciel ! ô plaisir ! ô merveille ! ) Deux gros tétons de figure pareille, Unis, polis, séparés, demi-ronds, Et surmontés de deux petits boutons Qu'en sa naissance a la rose vermeille. On tient qu'alors, en élevant la voix, Il bénit Dieu pour la première fois. " Elle est à moi, la Pucelle de France ! S'écria-t-il ; contentons ma vengeance.
J'ai, grâce au ciel, doublement mérité De mettre à bas cette fière beauté. Que saint Denys me regarde et m'accuse ; Mars et l'Amour sont mes droits, et j'en use. " Extrait de "La Pucelle d'Orléans". Poême en XXI chants de François Marie Arouet dit Voltaire chant XIII.