Jean Ramadier. Gouverneur De La Decolonisation

Par : Jean-Marie Payen, Jacques Larrue

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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • Poids0.34 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-84586-011-0
  • EAN9782845860117
  • Date de parution21/03/2000
  • ÉditeurKarthala

Résumé

La décolonisation dont il s'agit ici est celle - a posteriori - de l'Indochine (1941-1944), puis celle de l'Afrique au Sud du Sahara (1958-1960). Elle ne concerne pas les territoires où Jean Ramadier n'a pas servi. Le héros de cet ouvrage porte un nom célèbre : c'est le fils du Président Paul Ramadier. Mais les auteurs ont pour ambition de lui donner, comme on dit, un prénom. Car Jean Ramadier a été, lui aussi, à sa manière, un personnage historique. Ce gouverneur de la France d'Outre-Mer, l'un des derniers, a été amené à exercer sa mission à la charnière de deux mondes et de deux époques, et à préparer les territoires coloniaux à des indépendances difficiles. Il a souffert personnellement de la dureté des temps et des choses. En Indochine, ayant participé à la résistance contre l'occupation japonaise, il a été torturé dans les trop célèbres " cages de bambou " de la kempetaï, la Gestapo japonaise. Au Cameroun, il a sacrifié définitivement une carrière prometteuse à ses convictions. Précurseur en nombre de choses, il a eu le tort impardonnable d'avoir raison trop tôt. Homme de contrastes apparents, il était gai et généreux dans ses rapports, alliant l'action la plus directe à une profondeur de pensée étonnante quand on constate la masse de travail qu'il a réalisée. Etre de ses amis n'était certes pas de tout repos, mais il a suscité parmi ses administrés, ses collègues, ses proches, des amitiés si profondes et si dévouées que, selon les auteurs, " à leur connaissance aucun n'a regretté le choix qu'en Afrique ou ailleurs ils ont fait d'être auprès de lui ".
La décolonisation dont il s'agit ici est celle - a posteriori - de l'Indochine (1941-1944), puis celle de l'Afrique au Sud du Sahara (1958-1960). Elle ne concerne pas les territoires où Jean Ramadier n'a pas servi. Le héros de cet ouvrage porte un nom célèbre : c'est le fils du Président Paul Ramadier. Mais les auteurs ont pour ambition de lui donner, comme on dit, un prénom. Car Jean Ramadier a été, lui aussi, à sa manière, un personnage historique. Ce gouverneur de la France d'Outre-Mer, l'un des derniers, a été amené à exercer sa mission à la charnière de deux mondes et de deux époques, et à préparer les territoires coloniaux à des indépendances difficiles. Il a souffert personnellement de la dureté des temps et des choses. En Indochine, ayant participé à la résistance contre l'occupation japonaise, il a été torturé dans les trop célèbres " cages de bambou " de la kempetaï, la Gestapo japonaise. Au Cameroun, il a sacrifié définitivement une carrière prometteuse à ses convictions. Précurseur en nombre de choses, il a eu le tort impardonnable d'avoir raison trop tôt. Homme de contrastes apparents, il était gai et généreux dans ses rapports, alliant l'action la plus directe à une profondeur de pensée étonnante quand on constate la masse de travail qu'il a réalisée. Etre de ses amis n'était certes pas de tout repos, mais il a suscité parmi ses administrés, ses collègues, ses proches, des amitiés si profondes et si dévouées que, selon les auteurs, " à leur connaissance aucun n'a regretté le choix qu'en Afrique ou ailleurs ils ont fait d'être auprès de lui ".