Jean-Marc Ayrault. Une ambition nantaise...

Par : Alain Besson

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  • Nombre de pages440
  • PrésentationBroché
  • Poids0.72 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 3,6 cm
  • ISBN2-910366-49-9
  • EAN9782910366490
  • Date de parution01/10/2004
  • ÉditeurCoiffard Editions

Résumé

Pas facile pour un homme politique nantais d'exister, à l'articulation des deux siècles, après Aristide Briand et, dans une moindre mesure, Olivier Guichard, André Morice voire Paul Bellamy. Jean-Marc Ayrault, à sa façon quelque peu huguenote pour un ancien jeune dirigeant d'action catholique, y est parvenu. Un charisme discret, à l'image du personnage. Du charme, assurément, sous le métier politique, malgré ou en raison du peu de concession fait à la théâtralité. Mais, nonobstant la prudence quasi légendaire de l'intéressé, l'empathie est bien réelle entre le député-maire de Nantes et les Nantais. Ajoutons à cela que ce pragmatique, plus pédagogue que prophète, a été l'un des premiers, au PS, à revendiquer son " réformisme de gauche " et à assumer l'héritage social-démocrate malgré une longue complicité idéologique avec Jean Poperen dont il fut, de 1987 à 1990, le numéro deux. Sans doute, le destin du député-maire de Nantes est-il d'abord nantais, mais son ambition, pour raisonnée qu'elle soit, le porte au-delà. Quoique la présidence du groupe socialiste au Palais-Bourbon l'adoube parmi les " éléphants " du parti, il manque un ministère à cette carrière républicaine et provinciale. À 54 ans, l'avenir de Jean-Marc Ayrault peut encore s'enrichir de quelques chapitres - y compris parisiens -, au gré des dieux, des vents et des motions de congrès...
Pas facile pour un homme politique nantais d'exister, à l'articulation des deux siècles, après Aristide Briand et, dans une moindre mesure, Olivier Guichard, André Morice voire Paul Bellamy. Jean-Marc Ayrault, à sa façon quelque peu huguenote pour un ancien jeune dirigeant d'action catholique, y est parvenu. Un charisme discret, à l'image du personnage. Du charme, assurément, sous le métier politique, malgré ou en raison du peu de concession fait à la théâtralité. Mais, nonobstant la prudence quasi légendaire de l'intéressé, l'empathie est bien réelle entre le député-maire de Nantes et les Nantais. Ajoutons à cela que ce pragmatique, plus pédagogue que prophète, a été l'un des premiers, au PS, à revendiquer son " réformisme de gauche " et à assumer l'héritage social-démocrate malgré une longue complicité idéologique avec Jean Poperen dont il fut, de 1987 à 1990, le numéro deux. Sans doute, le destin du député-maire de Nantes est-il d'abord nantais, mais son ambition, pour raisonnée qu'elle soit, le porte au-delà. Quoique la présidence du groupe socialiste au Palais-Bourbon l'adoube parmi les " éléphants " du parti, il manque un ministère à cette carrière républicaine et provinciale. À 54 ans, l'avenir de Jean-Marc Ayrault peut encore s'enrichir de quelques chapitres - y compris parisiens -, au gré des dieux, des vents et des motions de congrès...