Jean-Luc Godard, cinéaste acousticien. Des emplois et usages de la matière sonore dans ses oeuvres cinématographiques

Par : Louis-Albert Serrut

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  • Nombre de pages510
  • PrésentationBroché
  • Poids0.76 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-296-54175-7
  • EAN9782296541757
  • Date de parution01/03/2011
  • CollectionChamps visuels
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Qualifier Jean-Luc Godard de cinéaste acousticien peut surprendre, voire crisper, les tenants d'un cinéma visuel. C'est affirmer la matière sonore comme moyen de style et d'esthétique de son cinéma. Etudiée oeuvre par oeuvre, cette matière sonore accomplit, avant la matière iconique ou avec elle, les qualités artistiques, esthétiques, politiques, historiques, voire philosophiques, de son cinéma. Dès ses courts métrages, le cinéaste initie des figures et procédés sonores qu'il reprendra pour en faire la part expressive et signifiante de son travail. Combinaison de la voix humaine, de la musique, des bruits et des écrits, la matière sonore, d'oeuvre en oeuvre, se densifie et se complexifie. Le cinéaste réalise et emploie, à l'instar des formes visuelles, des formes sonores, instruments d'expression audiovisuelle. Il les utilise pour se faire comprendre, signifier, idéaliser, montrer les idées, discourir, ouvrir à l'imaginaire. La perception des oeuvres de Jean-Luc Godard n'est pas pour l'audio-spectateur une expérience anodine, ordinaire, simple ni aisée, mais exigeante et sans doute préfigurant une forme nouvelle de cinématographie. Cet ouvrage reprend largement la thèse d'Etat établie sous la direction de M. Daniel Serceau et que Louis-Albert Serrut a soutenue à Paris 1 - Panthéon-Sorbonne en 2010.
Qualifier Jean-Luc Godard de cinéaste acousticien peut surprendre, voire crisper, les tenants d'un cinéma visuel. C'est affirmer la matière sonore comme moyen de style et d'esthétique de son cinéma. Etudiée oeuvre par oeuvre, cette matière sonore accomplit, avant la matière iconique ou avec elle, les qualités artistiques, esthétiques, politiques, historiques, voire philosophiques, de son cinéma. Dès ses courts métrages, le cinéaste initie des figures et procédés sonores qu'il reprendra pour en faire la part expressive et signifiante de son travail. Combinaison de la voix humaine, de la musique, des bruits et des écrits, la matière sonore, d'oeuvre en oeuvre, se densifie et se complexifie. Le cinéaste réalise et emploie, à l'instar des formes visuelles, des formes sonores, instruments d'expression audiovisuelle. Il les utilise pour se faire comprendre, signifier, idéaliser, montrer les idées, discourir, ouvrir à l'imaginaire. La perception des oeuvres de Jean-Luc Godard n'est pas pour l'audio-spectateur une expérience anodine, ordinaire, simple ni aisée, mais exigeante et sans doute préfigurant une forme nouvelle de cinématographie. Cet ouvrage reprend largement la thèse d'Etat établie sous la direction de M. Daniel Serceau et que Louis-Albert Serrut a soutenue à Paris 1 - Panthéon-Sorbonne en 2010.
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