Jean-Benjamin De Laborde Ou Le Bonheur D'Etre Fermier-General
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- Nombre de pages406
- PrésentationBroché
- Poids0.545 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,7 cm × 3,5 cm
- ISBN2-87623-108-5
- EAN9782876231085
- Date de parution07/06/2001
- Collectionle temps des mondes
- ÉditeurMichel de Maule
Résumé
Entre la fin morose du règne de Louis XIV et les tumultes véhéments de la Révolution, la France traversa une longue période de calme intérieur qui paraît un moment heureux de son histoire, même si le bonheur ne fut pas également attribué à chacun. Parmi ceux qui profitèrent le plus des bonheurs de la vie, les Fermiers généraux sont devenus un mythe de cette époque. Un mythe, car ils demeurent peu connus. Mathieu Couty retrace ici le destin particulier de l'un d'entre eux, Jean-Benjamin de Laborde. Premier valet de chambre du roi avant d'être fermier, il se piqua d'être un amateur selon les goûts de son milieu, voyageant, composant chansons, divertissements, opéras, animant un théâtre privé plutôt polisson, fabriquant de la porcelaine, éditant des guides illustrés, un traité de musique, des romans historiques. Son train, ses entreprises, sa passion du jeu dépassaient largement ses revenus, aussi vécut-il toujours d'expédients. Il cousinait avec la Pompadour, fut le beau-frère du comte d'Angiviller, directeur des bâtiments du roi, et l'amant en titre de la Guimard, célèbre danseuse de l'Opéra. Son chemin croisa ceux de Rameau, Louis XV, Louis XVI, la du Barry, Soubise, Voltaire, Beaumarchais, Denon, Cagliostro, Talleyrand, et de beaucoup d'autres encore, et aussi hélas celui du procureur Fouquier. Cruelle fin pour un homme heureux.
Entre la fin morose du règne de Louis XIV et les tumultes véhéments de la Révolution, la France traversa une longue période de calme intérieur qui paraît un moment heureux de son histoire, même si le bonheur ne fut pas également attribué à chacun. Parmi ceux qui profitèrent le plus des bonheurs de la vie, les Fermiers généraux sont devenus un mythe de cette époque. Un mythe, car ils demeurent peu connus. Mathieu Couty retrace ici le destin particulier de l'un d'entre eux, Jean-Benjamin de Laborde. Premier valet de chambre du roi avant d'être fermier, il se piqua d'être un amateur selon les goûts de son milieu, voyageant, composant chansons, divertissements, opéras, animant un théâtre privé plutôt polisson, fabriquant de la porcelaine, éditant des guides illustrés, un traité de musique, des romans historiques. Son train, ses entreprises, sa passion du jeu dépassaient largement ses revenus, aussi vécut-il toujours d'expédients. Il cousinait avec la Pompadour, fut le beau-frère du comte d'Angiviller, directeur des bâtiments du roi, et l'amant en titre de la Guimard, célèbre danseuse de l'Opéra. Son chemin croisa ceux de Rameau, Louis XV, Louis XVI, la du Barry, Soubise, Voltaire, Beaumarchais, Denon, Cagliostro, Talleyrand, et de beaucoup d'autres encore, et aussi hélas celui du procureur Fouquier. Cruelle fin pour un homme heureux.