Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le 8 janvier 1957, Jean-Pierre Villaret débarque en Algérie, appelé comme tant d'autres pour y " maintenir l'ordre ". Avec les paras du 1er Hussards,...
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Résumé
Le 8 janvier 1957, Jean-Pierre Villaret débarque en Algérie, appelé comme tant d'autres pour y " maintenir l'ordre ". Avec les paras du 1er Hussards, il doit affronter une guérilla désormais bien armée, qui se fond dans le paysage et parmi la population. Et c'est sans doute pour exorciser toute cette violence, celle qu'il subit autant que celle qu'il commet, qu'il confie à ses parents la sauvagerie d'une guerre qui ne dit pas son nom. Blessé, il décrit encore depuis l'hôpital l'agonie de jeunes qui appellent leur mère. L'année d'après, Michel Courilleau combat aussi dans des troupes opérationnelles. Tué le 18 janvier 1959, il laisse des lettres au ton très différent. A ses parents qui l'attendent en Vendée, il ne dit presque rien des horreurs qui l'entourent, même si, dans son isolement, il ne peut guère dissimuler la lassitude. Seul secours dans l'épreuve, la prière, dite hâtivement au cœur de l'attente et des combats. Voici la parole, exceptionnelle de franchise, de deux appelés du djebel, que tout sépare ou presque. L'un arrive d'Aix-en-Provence et est fils de magistrat, l'autre est jardinier et incarne la " chrétienté " vendéenne des années 1950. Leurs lettres ne sont pas seulement un témoignage de plus sur la guerre d'Algérie. Elles sont, dans leur diversité, les archives intimes d'une jeunesse sacrifiée.
Sommaire
Jean-Pierre Villaret, Petite Kabylie, janvier-octobre 1957
Michel Courilleau, Sud-Oranais, juiller 1958-janvier 1959