Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lucie Aubrac a 87 ans lorsqu'elle rencontre Florence Amiot-Perlmeyer à l'occasion d'une conférence dans un lycée où celle-ci enseigne l'histoire....
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Lucie Aubrac a 87 ans lorsqu'elle rencontre Florence Amiot-Perlmeyer à l'occasion d'une conférence dans un lycée où celle-ci enseigne l'histoire. Très vite, leur relation devient élective puis affective. Lucie Aubrac, pour qui le verbe " résister " se conjuguait toujours au présent, évoque ses amis Jean Cavaillès, Jean-Pierre Vernant, Serge Ravanel et ses combats sans cesse renouvelés pour la liberté et la dignité des hommes. Les yeux de Lucie Aubrac ne lui permettant plus de lire, Florence Amiot-Perlmeyer lui enregistre des livres sur cassettes en un geste d'une tendresse infinie. On entend Lucie Aubrac en lisant Florence Amiot-Perlmeyer, dans le dialogue impertinent et émouvant de deux femmes debout. " Ce livre n'est pas une biographie. C'est un portrait, un double portrait de ces deux femmes entre qui la confiance et la confidence étaient totales. Je ne connais pas assez Florence pour vérifier si son portrait à elle est ressemblant, mais je peux témoigner de l'authenticité de celui de Lucie ", écrit Raymond Aubrac dans son émouvante préface.