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Ce 1er août 1905, Aristide Solano – tout récemment nommé dans les « Postes et Télégraphes » à Paris – aurait pris
l'express de 9h15 en gare de Carcassonne pour monter à la capitale.
Ce 1er août 1905, son cousin Antoine Pujol – maître d'école de son état – l'aurait accompagné jusqu'au quai des au
revoir et aurait promis de lui écrire régulièrement sur de belles cartes postales pour lui donner des nouvelles du pays…
Des nouvelles du pays, mais pas seulement.
De l'été 1905 à l'été 1914, ce courrier imaginaire est tout bruissant des
heurs et malheurs d'un monde qui sort tout doucement de la « Belle Époque » pour entrer de plain-pied dans la tragédie
de la « Grande guerre »…