Je reviens de l'enfer. Reportage de guerre à l'est de la RD Congo (août - septembre 1998)

Par : Déo Namujimbo

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  • Nombre de pages185
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-343-02619-0
  • EAN9782343026190
  • Date de parution01/07/2014
  • CollectionEtudes africaines
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Plus de huit millions de morts en moins de quinze ans, et quasiment personne n'en parle en France et en Belgique. Comme si la République dite démocratique du Congo n'existait pas et n'intéressait personne. Et pourtant, le monde entier a les yeux rivés sur ses incommensurables richesses, les usines d'armement fonctionnent à plein régime pour approvisionner les innombrables groupes armés créés de toutes pièces par les grands de ce monde, avec pour seule et unique mission de faire main basse sur les minéraux stratégiques dont la cassitérite et surtout le coltan, indispensable dans la fabrication des téléphones et ordinateurs portables et autres appareils de navigation.
En août-septembre 1998, pour essayer de comprendre ce qui se passe sur les fronts de guerre, en pleine "rébellion-mutinerie" visant à destituer le chef de l'Etat de l'époque Laurent-Désiré Kabila, je me suis glissé dans la brigade "rebelle" du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) commandé à partir de Kigali au Rwanda. Deux mois durant, seul civil au milieu de 5000 soldats assoiffés de sang et de rapines, de Bukavu à Kalemie (1700 km), à pied, en camion et en pirogue, j'ai vécu les pires horreurs de ma vie : des milliers de paisibles civils et militaires congolais achevés à la mitraillette ou éventrés sous mes yeux ahuris, quartiers et villages entiers bombardés ou incendiés au lance-flammes, banques et magasins pillés, etc.
Et les auteurs de ces ignominies sont aujourd'hui au pouvoir...
Plus de huit millions de morts en moins de quinze ans, et quasiment personne n'en parle en France et en Belgique. Comme si la République dite démocratique du Congo n'existait pas et n'intéressait personne. Et pourtant, le monde entier a les yeux rivés sur ses incommensurables richesses, les usines d'armement fonctionnent à plein régime pour approvisionner les innombrables groupes armés créés de toutes pièces par les grands de ce monde, avec pour seule et unique mission de faire main basse sur les minéraux stratégiques dont la cassitérite et surtout le coltan, indispensable dans la fabrication des téléphones et ordinateurs portables et autres appareils de navigation.
En août-septembre 1998, pour essayer de comprendre ce qui se passe sur les fronts de guerre, en pleine "rébellion-mutinerie" visant à destituer le chef de l'Etat de l'époque Laurent-Désiré Kabila, je me suis glissé dans la brigade "rebelle" du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) commandé à partir de Kigali au Rwanda. Deux mois durant, seul civil au milieu de 5000 soldats assoiffés de sang et de rapines, de Bukavu à Kalemie (1700 km), à pied, en camion et en pirogue, j'ai vécu les pires horreurs de ma vie : des milliers de paisibles civils et militaires congolais achevés à la mitraillette ou éventrés sous mes yeux ahuris, quartiers et villages entiers bombardés ou incendiés au lance-flammes, banques et magasins pillés, etc.
Et les auteurs de ces ignominies sont aujourd'hui au pouvoir...