Je plonge des bleus. Suivi de Rien n'est tant bleu que le feu

Par : Delphine Arras

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  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions1,1 cm × 18,0 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-493307-13-2
  • EAN9782493307132
  • Date de parution14/02/2025
  • CollectionProse libre
  • ÉditeurQuartett éditions

Résumé

Je plonge des bleus, est un hématome. Un texte qui panse. Entrailles de la ville, artères, entrailles de la mer, de corps, de mer et de corps, la mère ; c'est le sujet d'un manque. Un pas. Pas un, nous dit l'autrice. Une quête irrésistible de retrouvaille mais l'objet perdu, perdu. Encore mort ! Géographie éclatée. Intemporalité. Hier, aujourd'hui et demain dans un même présent. A la ville, à l'océan, à la forêt dans le même endroit.
Rêve Freudien ou l'endroit et l'envers se fréquente sans savoir de qui de l'un, de qui de l'autre est l'envers de l'endroit, l'endroit de l'envers. Il nous faudra faire notre propre chemin de lecture, flâner et se perdre dans ce labyrinthique paysage ou toute la place nous ai faite comme une invitation, un désir de suscité chez nous, une curiosité, le désir, le désir de désir. Voilà enfin. Ce livre de Delphine Arras est un livre sur le désir.
Vois là en fin le désir. La peau des mots est le sensuel de la phrase. Le sang de la phrase regorge de la sexualité du texte, un entremêlement de sens et de sensation. Une expérience. C'est l'épopée quasi amiotique de ce texte intraveineux. Sanguin. Amoureux. Sanguin amoureux et monstrueux. Là est toute l'affaire de ce texte. Le moteur. Entremêlement encore. Paradoxe du naturel et du surnaturel du beau et du monstrueux, de la merveille et du monstre.
Un bestiaire, une bestiole d'aujourd'hui. Petite bête qui monte de l'enfance, mangeaison démangeaison, et qui descend. Plonger la tête la première dans les bleus, les ecchymoses du réel. C'est le travail d'écriture que mène Delphine Arras, d'arpenter les chemins, autour du monde, autour d'un monde, de son monde, d'une cruelle absence, qu'elle tente par tous les moyens de saisir, d'attraper au vol de l'écriture pour nous l'apporter sur un plateau d'argent.
Après les ecchymoses du réel, il y a une joie qui pousse de toute ses forces ; une écriture et c'est de cette écriture, de ce voyage-là, que l'autrice nous convie sincèrement, généreusement.
Je plonge des bleus, est un hématome. Un texte qui panse. Entrailles de la ville, artères, entrailles de la mer, de corps, de mer et de corps, la mère ; c'est le sujet d'un manque. Un pas. Pas un, nous dit l'autrice. Une quête irrésistible de retrouvaille mais l'objet perdu, perdu. Encore mort ! Géographie éclatée. Intemporalité. Hier, aujourd'hui et demain dans un même présent. A la ville, à l'océan, à la forêt dans le même endroit.
Rêve Freudien ou l'endroit et l'envers se fréquente sans savoir de qui de l'un, de qui de l'autre est l'envers de l'endroit, l'endroit de l'envers. Il nous faudra faire notre propre chemin de lecture, flâner et se perdre dans ce labyrinthique paysage ou toute la place nous ai faite comme une invitation, un désir de suscité chez nous, une curiosité, le désir, le désir de désir. Voilà enfin. Ce livre de Delphine Arras est un livre sur le désir.
Vois là en fin le désir. La peau des mots est le sensuel de la phrase. Le sang de la phrase regorge de la sexualité du texte, un entremêlement de sens et de sensation. Une expérience. C'est l'épopée quasi amiotique de ce texte intraveineux. Sanguin. Amoureux. Sanguin amoureux et monstrueux. Là est toute l'affaire de ce texte. Le moteur. Entremêlement encore. Paradoxe du naturel et du surnaturel du beau et du monstrueux, de la merveille et du monstre.
Un bestiaire, une bestiole d'aujourd'hui. Petite bête qui monte de l'enfance, mangeaison démangeaison, et qui descend. Plonger la tête la première dans les bleus, les ecchymoses du réel. C'est le travail d'écriture que mène Delphine Arras, d'arpenter les chemins, autour du monde, autour d'un monde, de son monde, d'une cruelle absence, qu'elle tente par tous les moyens de saisir, d'attraper au vol de l'écriture pour nous l'apporter sur un plateau d'argent.
Après les ecchymoses du réel, il y a une joie qui pousse de toute ses forces ; une écriture et c'est de cette écriture, de ce voyage-là, que l'autrice nous convie sincèrement, généreusement.