A cette période de l'année, il devrait y avoir de la neige. Miriam se dit que la neige devrait tomber au mois de janvier. Parce que Miriam aimerait que tout revienne à la normale. Elle a été violée, mais refuse de l'admettre. Elle a été violée et se bat pour l'admettre.
Dans les contours floutés d'une zone d'abîmes, dans les gris de la culpabilité et les rouges de la colère, dans les regards que l'on cherche et ceux que l'on évite, dans ce miroir que projette le drame, le roman d'Eva Aagaard transcrit le viol en une mécanique implacable, un combat insoutenable, une quête dans une réalité obérée. Entre déni, honte et volonté expiatoire, elle dessine le portrait d'une jeune femme qui ne voulait pas de l'horreur mais qui, peu à peu, trouve son salut dans le salut des autres.
Poignant, suffocant, comme un témoignage à fleur de peau.
A cette période de l'année, il devrait y avoir de la neige. Miriam se dit que la neige devrait tomber au mois de janvier. Parce que Miriam aimerait que tout revienne à la normale. Elle a été violée, mais refuse de l'admettre. Elle a été violée et se bat pour l'admettre.
Dans les contours floutés d'une zone d'abîmes, dans les gris de la culpabilité et les rouges de la colère, dans les regards que l'on cherche et ceux que l'on évite, dans ce miroir que projette le drame, le roman d'Eva Aagaard transcrit le viol en une mécanique implacable, un combat insoutenable, une quête dans une réalité obérée. Entre déni, honte et volonté expiatoire, elle dessine le portrait d'une jeune femme qui ne voulait pas de l'horreur mais qui, peu à peu, trouve son salut dans le salut des autres.
Poignant, suffocant, comme un témoignage à fleur de peau.