James Ensor ou la Fantasmagorie

Par : Michel Draguet

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  • Nombre de pages253
  • PrésentationRelié
  • Poids1.85 kg
  • Dimensions24,0 cm × 29,7 cm × 2,9 cm
  • ISBN2-07-011602-6
  • EAN9782070116027
  • Date de parution09/10/1999
  • Collectionmonographies
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Cette monographie d'un artiste, encore méconnu en France, a été nourrie de très nombreux documents inédits et présente un parcours dans l'œuvre de James Ensor (1860-1949) organisé à la fois chronologiquement et d'un point de vue thématique. Deux lieux opposés sont capitaux dans l'imaginaire ensorien : Ostende, où l'artiste vit au milieu de sa famille, et Bruxelles, où il fréquente les cercles d'avant-garde.
Pour Ensor, la peinture est une fuite dans la solitude d'un atelier où se bâtit l'idée d'Œuvre. Celle-ci n'a qu'une issue : Bruxelles, où le peintre entend bien être reconnu. Sa participation au cercle des XXe épicentre de l'avant-garde belge et européenne à la fin du XIXe siècle, va dans ce sens. Ensor aspire à y être reconnu comme l'artiste déterminant de la peinture belge moderne. Là se jouera l'avenir d'Ensor.
Perçu comme un chef de file en 1884-1885, il trouve dans l'impressionnisme et dans le néo-impressionnisme des rivaux qui, à ses yeux, le privent de sa légitimité. L'artiste se sent bafoué. Commence alors un mouvement de reflux qui détache Ensor d'une avant-garde à la mode, jugée conformiste. Il élabore une œuvre marquée par l'altérité et la différence irréductible. La seconde partie aborde les facettes de cette œuvre qui annonce l'expressionnisme du XXe siècle.
L'identification de l'œuvre au Christ, la conception de l'exposition comme dérive démagogique, l'affirmation du squelette et du masque comme signes d'une même déperdition de substance, témoignent d'une perte de contact croissante avec la réalité. Ensor devient le peintre de l'atelier. A la nature se substituent les images déjà élaborées sur lesquelles il revient dans un travail de défiguration, voire de dérive, moderne. Enfin, l'auteur s'appuie sur les toiles tardives pour interroger la perte de créativité qui semble frapper Ensor vers 1900.
Les échecs répétés et le mépris de la critique ne disent pas tout. Enfermé dans ce personnage ubuesque, Ensor devient un masque qui retrouve néanmoins sa verve dans l'écriture et dans la dérision qui le poussera à se revendiquer musicien plutôt que peintre.
Cette monographie d'un artiste, encore méconnu en France, a été nourrie de très nombreux documents inédits et présente un parcours dans l'œuvre de James Ensor (1860-1949) organisé à la fois chronologiquement et d'un point de vue thématique. Deux lieux opposés sont capitaux dans l'imaginaire ensorien : Ostende, où l'artiste vit au milieu de sa famille, et Bruxelles, où il fréquente les cercles d'avant-garde.
Pour Ensor, la peinture est une fuite dans la solitude d'un atelier où se bâtit l'idée d'Œuvre. Celle-ci n'a qu'une issue : Bruxelles, où le peintre entend bien être reconnu. Sa participation au cercle des XXe épicentre de l'avant-garde belge et européenne à la fin du XIXe siècle, va dans ce sens. Ensor aspire à y être reconnu comme l'artiste déterminant de la peinture belge moderne. Là se jouera l'avenir d'Ensor.
Perçu comme un chef de file en 1884-1885, il trouve dans l'impressionnisme et dans le néo-impressionnisme des rivaux qui, à ses yeux, le privent de sa légitimité. L'artiste se sent bafoué. Commence alors un mouvement de reflux qui détache Ensor d'une avant-garde à la mode, jugée conformiste. Il élabore une œuvre marquée par l'altérité et la différence irréductible. La seconde partie aborde les facettes de cette œuvre qui annonce l'expressionnisme du XXe siècle.
L'identification de l'œuvre au Christ, la conception de l'exposition comme dérive démagogique, l'affirmation du squelette et du masque comme signes d'une même déperdition de substance, témoignent d'une perte de contact croissante avec la réalité. Ensor devient le peintre de l'atelier. A la nature se substituent les images déjà élaborées sur lesquelles il revient dans un travail de défiguration, voire de dérive, moderne. Enfin, l'auteur s'appuie sur les toiles tardives pour interroger la perte de créativité qui semble frapper Ensor vers 1900.
Les échecs répétés et le mépris de la critique ne disent pas tout. Enfermé dans ce personnage ubuesque, Ensor devient un masque qui retrouve néanmoins sa verve dans l'écriture et dans la dérision qui le poussera à se revendiquer musicien plutôt que peintre.
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