Nouveauté

Jamais sans mon ennemi ?

Par : Jean Birnbaum

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  • Nombre de pages272
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.169 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-07-311397-9
  • EAN9782073113979
  • Date de parution20/11/2025
  • CollectionFolio. Essais
  • ÉditeurFolio

Résumé

Quand un pilote d'avion peut broyer des milliers de corps sans apercevoir leurs silhouettes, que devient le métier de soldat ? Une besogne dont "un gentleman peut venir à bout sans salir ses manchettes ni son imagination", ironisait l'écrivain Georges Bernanos dès 1947. Trois ans plus tard, le juriste Carl Schmitt soulignait aussi la nouveauté : pour "celui qui a le dessus", la force aérienne fait de "celui qui a le dessous" non un ennemi mais un truand qu'il faut mettre hors d'état de nuire.
Sept décennies ont passé, les choses se sont accélérées : les drones et l'intelligence artificielle transforment la guerre en chasse à l'homme et l'ennemi en gibier. D'où la confusion croissante entre combattants et civils. Or ce qui est mis en jeu, dans cette crise de l'ennemi, ce n'est pas seulement notre imaginaire géopolitique ou le droit de la guerre. C'est également la philosophie en tant que capacité à nous remettre en question - violemment.
Sans la figure de l'ennemi, peut-on penser la politique ? demandait encore Carl Schmitt. Sans ennemi, peut-on penser tout court ?
Quand un pilote d'avion peut broyer des milliers de corps sans apercevoir leurs silhouettes, que devient le métier de soldat ? Une besogne dont "un gentleman peut venir à bout sans salir ses manchettes ni son imagination", ironisait l'écrivain Georges Bernanos dès 1947. Trois ans plus tard, le juriste Carl Schmitt soulignait aussi la nouveauté : pour "celui qui a le dessus", la force aérienne fait de "celui qui a le dessous" non un ennemi mais un truand qu'il faut mettre hors d'état de nuire.
Sept décennies ont passé, les choses se sont accélérées : les drones et l'intelligence artificielle transforment la guerre en chasse à l'homme et l'ennemi en gibier. D'où la confusion croissante entre combattants et civils. Or ce qui est mis en jeu, dans cette crise de l'ennemi, ce n'est pas seulement notre imaginaire géopolitique ou le droit de la guerre. C'est également la philosophie en tant que capacité à nous remettre en question - violemment.
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