Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Aucun terme autre que " poète maudit " ne saurait mieux qualifier Jacques Prevel (1915-1951), héritier de Rutebeuf, Villon, Baudelaire et Corbière....
Lire la suite
Livré chez vous entre le 2 octobre et le 8 octobre
En librairie
Résumé
Aucun terme autre que " poète maudit " ne saurait mieux qualifier Jacques Prevel (1915-1951), héritier de Rutebeuf, Villon, Baudelaire et Corbière. Comme eux, il a connu une existence chaotique, faite d'errance, de pauvreté et de maladie. Sa vie fut une folle recherche d'un absolu qu'il a tenté d'atteindre par l'écriture. Consumé par un feu intérieur et rongé par une tuberculose pulmonaire, il s'est éteint à trente-six ans, usé prématurément par les exigences qu'imposait une telle recherche. Tout au long de cette biographie superbement documentée, nous vivons les efforts désespérés que Prevel, jeune normand monté à Paris, a déployés pour se faire connaître, comme les déceptions multiples qui ont accompagné cette âpre et vaine recherche de la notoriété. Nous découvrons un homme partagé jusqu'à la torture entre deux femmes aimées chacune à sa manière, le témoin effacé mais omniprésent de la bohème littéraire et artistique de Montparnasse et Saint-Germain-des-Prés, figure de l'ombre pendant l'Occupation, puis dans l'immédiat après-guerre. Nous faisons la connaissance de celui qui fut familier d'Arthur Adamov et d'Antonin Artaud ; un Artaud finissant dont Prevel s'est voulu le disciple jusqu'à lui procurer de la drogue. Etre vulnérable et attachant, poète injustement méconnu, Jacques Prevel a laissé trois recueils de poèmes d'une écriture profondément personnelle et un journal dont la plus grande partie n'est pas publiée. C'est ce dernier qui sert de fil conducteur à cette biographie. Certains considèrent d'ores et déjà Prevel comme un poète majeur du vingtième siècle.