J'ai tué. Violence guerrière et fiction

Par : Déborah Lévy-Bertherat, Pierre Schoentjes
    • Nombre de pages306
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.5 kg
    • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
    • ISBN978-90-70489-21-2
    • EAN9789070489212
    • Date de parution01/01/2011
    • CollectionRomanica Gandensia
    • ÉditeurDroz

    Résumé

    Les conflits contemporains ont conduit à sensibiliser simultanément les écrivains, les cinéastes et le grand public à la violence guerrière. Ses effets tant sur le combattant que sur les sociétés civiles "spectatrices" font l'objet d'une attention accrue. C'est que l'armement moderne n'a pas fait disparaisse du champ de bataille le combat rapproché, d'autant plus présent dans la représentation de la guerre que des conflits limités ont succédé au Materialschlacht des deux guerres mondiales.
    Les fictions ont constitué, tout au long du XXe siècle, un champ de réflexion essentiel sur cette question. L'impact des romans et du cinéma est d'ailleurs bien plus important auprès du public que celui des travaux des historiens, auxquels sauvent ils servent de relais. Depuis la Grande Guerre au mains, le roman privilégie les victimes pour représenter la mort au combat. Mais cette vision implique son pendant : faire la guerre, c'est aussi, et avant tout, tuer.
    Ce volume interroge précisément cet aspect plus négligé, sinon par les créateurs, du moins parla critique. L'acte de tuer, notamment de tuer de ses propres mains, n'est en effet pas absent des fictions qui s'inspirent des guerres. Comment la littérature et le cinéma mettent-ils en scène le combat et la violence personnelle, directe, qui l'accompagne ? Quels sont les moyens esthétiques mis en rouvre pour sa représentation, ou au contraire son occultation ? Quels choix, quelles censures, quelles dramatisations ou quelles tentatives de justification morale impose la mise en fiction des témoignages de violence vécue du côté des acteurs ? Ce volume s'efforce de donner des éléments de réponse à ces questions.
    Des enjeux esthétiques et éthiques importants se jouent en effet dans les passages des oeuvres qui mettent en scène la violence personnelle du combat moderne. Les contributions, qui portent sur les grands conflits du XXe siècle, de 14-18 aux guerres de décolonisation, en passant parla Seconde Guerre mondiale et le Vietnam, font aussi une place à la question des génocides qui, bien que ne relevant pas de la guerre au sens strict, se voit aujourd'hui fréquemment abordée par les fictions.
    L'ensemble est complété parla transcription des échanges qui ont réuni François Bernard, Patrick Chauvel, Gilbert Gatore et Laurent Mauvignier.
    Les conflits contemporains ont conduit à sensibiliser simultanément les écrivains, les cinéastes et le grand public à la violence guerrière. Ses effets tant sur le combattant que sur les sociétés civiles "spectatrices" font l'objet d'une attention accrue. C'est que l'armement moderne n'a pas fait disparaisse du champ de bataille le combat rapproché, d'autant plus présent dans la représentation de la guerre que des conflits limités ont succédé au Materialschlacht des deux guerres mondiales.
    Les fictions ont constitué, tout au long du XXe siècle, un champ de réflexion essentiel sur cette question. L'impact des romans et du cinéma est d'ailleurs bien plus important auprès du public que celui des travaux des historiens, auxquels sauvent ils servent de relais. Depuis la Grande Guerre au mains, le roman privilégie les victimes pour représenter la mort au combat. Mais cette vision implique son pendant : faire la guerre, c'est aussi, et avant tout, tuer.
    Ce volume interroge précisément cet aspect plus négligé, sinon par les créateurs, du moins parla critique. L'acte de tuer, notamment de tuer de ses propres mains, n'est en effet pas absent des fictions qui s'inspirent des guerres. Comment la littérature et le cinéma mettent-ils en scène le combat et la violence personnelle, directe, qui l'accompagne ? Quels sont les moyens esthétiques mis en rouvre pour sa représentation, ou au contraire son occultation ? Quels choix, quelles censures, quelles dramatisations ou quelles tentatives de justification morale impose la mise en fiction des témoignages de violence vécue du côté des acteurs ? Ce volume s'efforce de donner des éléments de réponse à ces questions.
    Des enjeux esthétiques et éthiques importants se jouent en effet dans les passages des oeuvres qui mettent en scène la violence personnelle du combat moderne. Les contributions, qui portent sur les grands conflits du XXe siècle, de 14-18 aux guerres de décolonisation, en passant parla Seconde Guerre mondiale et le Vietnam, font aussi une place à la question des génocides qui, bien que ne relevant pas de la guerre au sens strict, se voit aujourd'hui fréquemment abordée par les fictions.
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