C'est comme si Bret Easton Ellis avait le dernier scénar d'un film de Ken Loach.
Un lieu : Ironopolis. Cité industrielle en friche. Cité de misère et d'alcool frelaté. Où la vie tourne autour de la décision de partir ou rester.
En six personnages, autant d'hybridations du texte, Glen James Brown donne voix aux laissés pour compte, aux arnaqueurs et arnaqués, aux trafiquants, à ceux qui survivent, à ceux qui se battent et ceux qui désespèrent.
C'est vivant, parfois tragique, souvent le rire se fait l'exubérance d'un abandon. La littérature devient une jouissance, un mécanisme de défense face aux méthodes brutales d'un état qui délaisse sa population, qui la nie.
Ironopolis comme le symbole d'une roue qui tourne, mais pas dans le même sens pour tout le monde.
Un texte dément, tranchant, d'une vitalité paradoxale, un texte comme l'expérience de survie, chacun chacune à sa manière, une somme de vies bouleversées, tabassées, transgressives. Le reportage cartographique d'êtres humains rongés de violence dans un monde d'une violence silencieuse.
Glen James Brown écrit Ironopolis comme on pose un drapeau de chair humaine sur une montagne infranchissable.
C'est comme si Bret Easton Ellis avait le dernier scénar d'un film de Ken Loach.
Un lieu : Ironopolis. Cité industrielle en friche. Cité de misère et d'alcool frelaté. Où la vie tourne autour de la décision de partir ou rester.
En six personnages, autant d'hybridations du texte, Glen James Brown donne voix aux laissés pour compte, aux arnaqueurs et arnaqués, aux trafiquants, à ceux qui survivent, à ceux qui se battent et ceux qui désespèrent.
C'est vivant, parfois tragique, souvent le rire se fait l'exubérance d'un abandon. La littérature devient une jouissance, un mécanisme de défense face aux méthodes brutales d'un état qui délaisse sa population, qui la nie.
Ironopolis comme le symbole d'une roue qui tourne, mais pas dans le même sens pour tout le monde.
Un texte dément, tranchant, d'une vitalité paradoxale, un texte comme l'expérience de survie, chacun chacune à sa manière, une somme de vies bouleversées, tabassées, transgressives. Le reportage cartographique d'êtres humains rongés de violence dans un monde d'une violence silencieuse.
Glen James Brown écrit Ironopolis comme on pose un drapeau de chair humaine sur une montagne infranchissable.