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Le présent texte est écrit par un algorithme, et si, derrière, il y a parfois une ombre de quelque chose d'"humain" il s'agit alors simplement des caractéristiques de la construction du récit... Voici ce qui donne le ton à ce roman vertigineux, dont l'intrigue palpitante nous plonge dans un futur proche, dont nous, lecteurs, voyons aujourd'hui la formation irrépressible : l'intelligence artificielle, les metaverses, le code omniprésent, qui imprègnent notre société, posent la question ultime de la différenciation entre l'humain et la machine.
L'action de ce roman vous aspirera vers un voyage qui vous étonnera à chaque page, car l'auteur est convaincu : "La tête du lecteur est vraiment la filiale d'un cinéma, et chez un lecteur normal, il s'agit véritablement de la tête. Le lecteur réfléchit pendant qu'il lit. Il vit une multitude d'expériences qu'il est même difficile de classer." Alors bonne lecture-expérience, qui vous transportera vers des questions existentielles, comme autant de temps d'arrêt devant notre monde en pleine transformation : toutes les choses animées et inanimées seraient-elles simplement des séquences différentes du même "code universel", la Matrice, qui se déploie dans l'Esprit mondial ? Est-ce que la souffrance et la détermination d'être malgré cette souffrance seront cette frontière que l'esprit artificiel ne saura jamais franchir ? Est-ce que l'esprit artificiel est capable de création ? Objet de toutes les convoitises, iPhuck est un gadget a usage multiple dans ce monde du futur qui permet, entre autres, d'entretenir les relations charnelles, oubliées depuis longtemps par les êtres humains.
Porfiri, un enquêteur et auteur de romans policiers, entreprend un nouveau travail en se servant de cet objet à code unique afin d'analyser le marché de l'art et de pénétrer ces rouvres digitales (NFT). Mais Porfiri n'est pas humain. Il est une intelligence artificielle qui peut prendre toutes les formes. Bientôt, il va se rendre compte que Mara, son employeuse, une historienne d'art humaine, l'utilise afin de falsifier des maures d'art.
Quel stratège l'emportera ? L'homme ou la machine ? Qui survivra ?